BEDBOUDA, ZEMMAMOUCHE ET D'AUTRES ELEMENTS CONSPUES Supporters-joueurs, manipulation ou désamour '

Trop patients envers leurs «stars» incapables de répondre à leurs attentes, et celles de la direction du club, les fans de l'USMA ont fini par clamer leur désamour et à déverser leur colère envers cette équipe.
Dans un club qui a pourtant connu bien de désillusions à travers sa longue histoire (9 finales de Coupe d'Algérie perdues), ce «phénomène » est nouveau. Il doit avoir d'autres explications que celle d'une déferlante qui a fait ses preuves dans d'autres clubs, chez nous et à travers le monde. Cette réaction pour le moins hostile reste, toutefois, compréhensible. Depuis la génération dorée des Beroudji, El-Okbi, Aïssaoui et autre Bernaoui, puis la dream team conduite par les Dziri, Meftah Mahieddine, Zeghdoud, Achiou et autre Bourahli, l'USMA n'a pas connu un tel recrutement massif de stars que lors de ces trois dernières saisons coïncidant avec la prise de pouvoir du Groupe ETRHB du club de Soustara. Des stars recrutées à coups de milliards puisées parmi les rangs d'internationaux qui ont fait leurs preuves au sein d'autres clubs où ils ont réussi des résultats plus probants. Cette surenchère a fini par exaspérer les supporters dont certains regrettent déjà l'ère Allik, ce président qui ramenait des vedettes lesquelles apportaient souvent ce «plus» attendu. Or, les Djediat, Tedjar, Meftah Rabie, Seguer, Ziaya, Bouchema, Laïfaoui, Bouzid, et la liste est encore longue, semblent si «ordinaires» que le staff technique des Rouge et Noir n'hésite pas à faire appel à des jeunes (Betrouni, Yetou, Baitache, Mokhtar pour ne citer que ceux-là) et à réclamer, à chaque fois, à Nobilo de dispenser l'international U20, Ferhat Zinedine. Les insultes, samedi mais aussi à la suite de nombreuses rencontres perdues par les Usmistes, semblent, en fin de compte, l'aboutissement logique d'un désamour, pour ne pas dire une rupture consommée, entre le public connaisseur du club de Soustara et des stars qui ne s'illustrent jamais pour le travail pour lequel elles sont grassement rémunérées. Ceux qui plaident la manipulation, voire la conspiration, doivent apporter leurs preuves, si preuves il y a.