Algérie

Béchar - Sous l’influence de psychotropes



Il étrangle sa propre mère La consommation de psychotropes vient de faire une nouvelle victime en moins de 15 jours à Béchar, où un étudiant de 26 ans vient d’ôter la vie par strangulation à... sa génitrice. Après l’assassinat la semaine passée d’un directeur d’école à la retraite par le fils de l’un de ses nombreux amis, c’est une jeune femme, âgée de 48 ans, qui vient de mourir étranglée, son meurtrier n’étant autre que son fils. Selon le chargé de communication de la sûreté de wilaya de Béchar, H.A., étudiant en troisième année universitaire et âgé de 26 ans, s’était présenté aux environs de 02h00 du matin, dans la nuit du jeudi à vendredi dernier, au niveau de la 2ème Sûreté urbaine, pour déclarer qu’il venait de trouver sa mère dans un état grave, qui l’aurait obligé à l’évacuer par taxi vers les UMC de l’hôpital des 240 lits. Constatant qu’il se trouvait dans un état second, le médecin et les policiers en faction au niveau de l’hôpital, ne l’ont pas informé qu’elle était déjà morte.En effet, la victime présentait des traces de strangulation et une ecchymose au niveau du cou. Le fils de la victime a été néanmoins emmené au commissariat, où il a été placé en garde à vue. Par ailleurs, la perquisition ordonnée au domicile de la défunte, H. Aïcha, a permis de découvrir pas moins de 578 comprimés de psychotropes. Soumis à l’interrogatoire, le suspect à qui l’on a fait croire que sa mère était «toujours en vie» et allait le dénoncer, finit par avouer son acte ignoble. Présenté, samedi matin, devant le magistrat instructeur, H.A. a été inculpé de violences sur ascendant ayant entraîné la mort, avant d’être placé sous mandat de dépôt. Ainsi, il méditera longtemps sur les conséquences de son crime, surtout lorsqu’il verra d’autres mères livrer leurs couffins aux détenus, après s’être saignées aux quatre veines, pour leur permettre d’adoucir un tant soit peu leurs séjours derrière les barreaux. Mais lui, qui lui amènera son couffin? Messaoud Ahmed


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