Algérie

Béchar. Plaidoyer pour dégager plus de fonds pour la formation



Le nouvel institut de formation professionnelle a abrité, en fin de semaine dernière, une rencontre régionale ayant regroupé le représentant du Fonds National de Développement de l?Apprentissage et de la Formation Continue (FNAC) et ses partenaires. Ces derniers sont présents à travers la participation des entreprises et artisans à l?effort de formation professionnelle de jeunes apprentis et qui sont accompagnés et soutenus financièrement par le Fonds. En présence du directeur général du FNAC et des représentants de l?administration des impôts et des finances, il a été question de donner une nouvelle impulsion à la stratégie en matière de formation professionnelle, qui n?a pas donné jusqu?ici les résultats escomptés. Les participants ont tenté d?examiner et de proposer des solutions aux problèmes entravant le fonctionnement de l?entreprise, cible du FNAC, dans sa volonté de former des jeunes apprentis. « Pourquoi certaines entreprises sont-elles réticentes à recruter et à former des jeunes apprentis et à bénéficier des avantages, notamment fiscaux édictés par la loi ? », s?est-on interrogé. Est-ce en raison des surcoûts et autres charges lourdes pesant sur l?entreprise ? L?on saura à travers l?intervention du DG du FNAC que certains opérateurs économiques préfèrent s?acquitter de la taxe de 2% de la masse salariale plutôt que de prendre en charge la formation de jeunes stagiaires. Taxe à laquelle échappe, dira l?intervenant, plusieurs entreprises et qui sera imposée à celles rechignant à participer à l?effort de formation professionnelle des jeunes. Dans sa démarche globale, le FNAC, note son représentant, accompagne aussi le financement de plusieurs branches d?activités économiques, comme l?agriculture, le bâtiment, l?industrie et l?artisanat. Le Fonds peut également venir en aide à toute entreprise en difficulté financière pour payer ses salariés si elle s?engage à prendre en charge plus de deux apprentis. Selon le président de la chambre régionale de Commerce, un cahier des charges est indispensable entre les centres de formation professionnelle et les moyennes et petites entreprises dans le Sud et définissant les besoins réels en main d??uvre spécialisée. Il a ajouté que le Sud accuse un retard considérable dans le taux de croissance économique nationale. Le système de sécurité sociale en vigueur est pointé du doigt par le président de la chambre de Commerce car ne permettant pas, selon lui, de développer et d?inciter la politique d?emploi. Les coûts de la sécurité sociale sont trop élevés pour être couverts par les entreprises, déclare-t-il. Dans sa conclusion, il a interpellé les autorités centrales à dégager une partie du budget de l?emploi pour la consacrer à la formation et au recyclage de la main d??uvre locale.


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