Depuis samedi, le chef-lieu de la commune vit une crise du pain sans précédent,non pas à cause d?une pénurie de farine, largement disponible d?ailleurs, mais à cause d?un conflit entretenu artificiellement entre l?association des boulangers et les commerçants et épiciers revendeurs. D?après nos informations, la crise a pour origine le refus de la corporation des boulangers d?approvisionner les commerçants et épiciers des quartiers et des cités populaires, sous l?argument d?avoir décidé dorénavant de fabriquer du pain amélioré, fixé réglementairement à 8,50 DA la baguette, et de gagner ainsi la marge bénéficiaire dont profitent les commerçants des quartiers (1,50 DA). Mais, les fabricants de la denrée alimentaire de base ne sont pas, de l?avis général, en mesure de satisfaire la forte demande d?une population estimée à 160 000 habitants, alors que seuls, fait-on savoir, les épiciers du coin peuvent assurer un tel service. Ces derniers restent, en effet, ouverts à des heures tardives de la nuit, avec souvent des facilités de paiement accordées à leurs clients à revenu modeste. En plus, certains boulangers sont accusés d?agir en connivence avec des petits revendeurs de pain qui pullulent sur les places des marchés publics, approvisionnés par eux avec d?importantes quantités, provocant ainsi durant la mi journée de longues files d?attentes devant les boulangeries. Selon la direction du Commerce, saisie par les consommateurs, il y a entorse délibérée à la loi. Selon cette administration, les épiciers peuvent introduire une plainte en cas de refus de vente de la part des boulangers. Mais, en tant qu?institution régulatrice du marché, la direction du Commerce a aussi mis en place, depuis hier, des brigades de contrôle qui ont pour mission de procéder au prélèvement et de vérifier si effectivement les boulangers fabriquent et livrent du pain amélioré à 8,50 DA la baguette. Selon le directeur du Commerce, les boulangers doivent aussi songer à la catégorie des ménages à faible revenu et à mettre à la leur disposition la baguette ordinaire à 7,50 DA.
اين نحن ،طالب يحضر شهادة الدكتوراه قادم من ولاية بعيدة الى بشار ، يذهب الى حرم الاقامة الجامعية من اجل وضع حقائبه و متاعه لا يجد الموظفين و المسؤولين و لا حتى غرفة شاغرة
SARA FAROUK - fonctionnaire - Oran, Algérie
28/01/2018 - 369339
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Posté Le : 31/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Nadjah
Source : www.elwatan.com