Béchar : les syndicats de la Fonction publique reviennent à la charge Actu Ouest : les autres articles

Sous le slogan «Non à la hogra et à l'ignorance, oui à la restitution de nos droits piétinés», les syndicalistes de la Fonction publique, SNAPEST, SNAPAP, UNPEF, CNES et SAP, reviennent à la charge et décident, dans un conclave tenu dimanche à l'université de Béchar, d'entamer une grève de trois jours continus par semaine renouvelable et qui a débuté hier. Ils ont annoncé que le débrayage sera appuyé par une marche pacifique à travers la ville et qui s'achèvera par un rassemblement devant le siège de la wilaya.
La grève sera suivie par d'autres sections syndicales des 23 wilayas du Sud, des Hauts Plateaux et des Aurès avec lesquelles un mouvement de coordination a été établi, soulignent-ils dans un communiqué diffusé. Ce mouvement de protestation, rappellent les syndicalistes, n'est que le prolongement des arrêts de travail observés le 25 février dernier pour protester contre l'indifférence affichée par les pouvoirs publics qui refusent le dialogue et font la sourde oreille à la plate-forme légitime de leurs revendications, présentée au mois de février par les travailleurs du secteur public qui s'estiment lésés. Leurs principales revendications sont relatives à l'alignement de la prime de zone, de l'indemnité spécifique de poste (ISP) sur les nouveaux salaires servis, l'élimination de l'incohérence existante dans l'application du point indiciaire de 1989 qui sert toujours de base pour l'attribution des indemnités actuelles selon les barèmes en vigueur. Selon eux, la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal à Béchar, le 16 mars dernier, n'a rien apporté de positif au secteur de la Fonction publique.