Béchar : Les chauffeurs des taxis collectifs en colère

La principale place de la République était, avant-hier, envahie par des centaines de taxis collectifs immobilisés qui ont observé une grève en signe de protestation contre un arrêté des services de la wilaya que la corporation estime arbitraire et injuste affectant leur profession. Ils ont réclamé l'abrogation dudit arrêté qui leur interdit de prendre des clients à l'avant en raison de la pandémie du coronavirus.Les chauffeurs de taxis collectifs sont autorisés à prendre uniquement deux clients à l'arrière du véhicule alors que les autocars collectifs urbains et périurbains ne sont pas assujettis à cette mesure, arguent-ils. «Un tel argument avancé est pénalisant pour notre profession dans la mesure où nos recettes journalières n'arrivent plus à couvrir nos dépenses en matière de carburant. Notre déficit s'alourdit de plus en plus», s'indigne un chauffeur rencontré sur le lieu de la contestation. Et d'ajouter que cet arrêté est un non sens si l'on considère que le virus circule aussi à bord de voitures de tourisme chargées de familles (enfants et adultes) placées à l'arrière et à l'avant comme on le voit tous les jours. Notre interlocuteur croit savoir que les taxis collectifs dans les grandes villes du nord ne sont pas astreints à une telle obligation.
Pourquoi la réglementation n'est-elle pas applicable de la même manière sur l'ensemble du territoire national ' S'interroge-t-il.
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