Algérie

Béchar - Les braconniers sont de retour!



Béchar - Les braconniers sont de retour!
Les princes du Golfe viennent au sud, durant cette période de l’année, pour pratiquer leur sport favori, le braconnage.

Une quinzaine d’avions cargos saoudiens, a atterri sur l’aéroport de Béchar, au cours de ces derniers jours.

Rien que pour la nuit de mardi à mercredi, pas moins de 6 avions, gros porteurs, se sont posés sur le tarmac de cet aéroport. Un véritable pont aérien.

Ils ramènent du matériel notamment des véhicules tout terrain, des camions et bien évidemment des dizaines d’ouvriers du golf, a-t-on appris de source bien informée.

D’après cette source, tout ce matériel est dirigé, ensuite, vers le nord de la capitale de la saoura.

Apparemment, vers un campement implanté entre Oued Ennamous et Lebnoud, un désert situé entre la wilaya de Béchar et celle d’El-Bayadh.

A Béchar, seuls quelques véhicules légers, des 4x4,de couleur blanche, immatriculés en Arabie saoudite, circulent au centre ville. Ils restent sur place pour assurer la réception du matériel. Pour les formalités, c’est une autre histoire.

Ce ballet des avions n’est pas près de s’achever, murmure-t-on.

Des personnalités très importantes

D’autres vols sont prévus, dans les jours qui viennent. Visiblement, ils préparent l’arrivée de personnalités, à leurs yeux, très importantes.

D’habitude, les princes du golf viennent, au sud, durant cette période de l’année, seulement, pour pratiquer leur sport favori, le braconnage.

Pour rappel, des saoudiens avaient acheté, au début des années 2000, un lot de terrain de plusieurs dizaines d’hectares, sur la route, menant vers la daira de Lahmar, dans les environs de l’aéroport de Béchar. Ils comptaient construire un palais, avait-on laissé entendre à cette époque.

Officiellement, on avait même annoncé, en ce temps-là, tambour battant, un méga-projet de partenariat dans la filière laitière. Il n’en fût rien.

Dix années plus tard, on n’en parle même pas. A part une clôture et un hangar, rien n’a été entrepris. Ce n’était, en réalité, qu’une simple diversion pour justifier une présence et des pratiques, de plus en plus, contestées par les populations.

Ali Boutaleb


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