Durant la journée d'hier, des communications et débats, portant sur la morphologie du parasite, le processus de transmission, la dégradation de l'environnement, les sources de foyers potentiels, le changement climatique et l'identification des gîtes terriers des rongeurs et réservoirs de contamination, ont été passés en revue par les scientifiques. à Béchar, on signale 900 cas de contamination enregistrés en 2010 et son foyer traditionnel à Abadla s'est, malheureusement, déplacé pour atteindre les communes de Béni Ounif, tabalbala, Kerzaz et Lahmar jusqu'ici épargnées.
Docteur Dahane de la DSP de Béchar assure qu'une vaste opération d'aspersion, par insecticides, dans les communes, commencera au mois d'avril prochain. Selon le Pr. Harrat de la santé militaire, après un tassement du fléau, constaté en 2006-2007, on assiste aujourd'hui à une perturbation de la campagne d'aspersion ayant conduit à un regain facilité aussi par un relâchement de la vigilance et l'absence de moyens de lutte appropriés. Mais la préoccupation du chef-lieu de la daïra d'Abadla, localité infectée, est ailleurs. Selon lui, les communes sont dépourvues de moyens financiers et de personnels qualifiés et formés pour pouvoir mener à bien la campagne de lutte contre le parasite. Enfin, pour rappel, la leishmaniose enregistre, dans certaines régions, des incidences de 400 cas pour 100.000 habitants. Mais l'incidence de la leishmaniose viscérale reste toutefois faible autour de 0,3 cas pour 100.000 habitants. Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â
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Posté Le : 24/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Nadjah
Source : www.elwatan.com