Algérie

Béchar : la grève continue dans la Fonction publique Actu Ouest : les autres articles



«Les pouvoirs publics continuent de faire la sourde oreille pour régler rapidement l'ensemble des problèmes qui agitent le secteur de la Fonction publique», dénoncent les syndicalistes.
Le mouvement de grève des syndicalistes de la Fonction publique se durcit et les organisateurs ont appelé à la poursuite de leur mouvement jusqu'à la concrétisation de leurs revendications, ont-ils fait savoir hier lors d'une réunion à l'université de Béchar. Le durcissement fait suite à la récente déclaration du ministre de l'Education nationale qui a pris la décision de résoudre un point de leurs revendications, à savoir la prime de zone du corps enseignant, qui sera dorénavant calculée sur le barème en vigueur.
Les syndicalistes ont jugé cette mesure comme étant non seulement une diversion de nature à diviser le mouvement de protestation qui grandit à travers le pays mais nettement insuffisante pour une reprise du travail. La solution réside, selon eux, dans la prise en charge globale de l'ensemble de la plateforme revendicative et non partielle (voir notre édition du 09 avril 2013).
Lundi, les représentants des cinq sections syndicales CNES, SNAPEST, UNPEF, SNAPAP et SAP ont appelé à une marche pacifique en direction du siège de la wilaya pour un rassemblement de protestation. Les conséquences de trois jours de débrayage par semaine (lundi, mardi et mercredi) font planer, selon eux, le spectre d'une année blanche et dégagent déjà leur responsabilité pour l'imputer aux pouvoirs publics qui continuent à faire, selon leurs affirmations, la sourde oreille pour régler rapidement l'ensemble des problèmes qui agitent le secteur de la Fonction publique. Ils déplorent le fait que le gouvernement se préoccupe davantage d'autres urgences dans son agenda au lieu, indiquent-ils, d'accorder la priorité à la mise en place des statuts réglementaires des travailleurs dans l'intérêt et la stabilité du pays.


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