Algérie

Béchar : L?affaire de l?OPGI de nouveau reportée



Pas moins de 35 affaires enrôlées sont actuellement en cours de jugement par la Cour dont la session criminelle s?est ouverte le samedi 20 octobre et qui durera jusqu?au 7 novembre. Parmi ces affaires programmées, l?on notera celle qui retient le plus l?attention et qui concerne le scandale de l?affaire du verre à plat de l?OPGI, qui a éclaté en 1996. Après l?ouverture de l?audience, jeudi dernier, le président du tribunal a constaté l?absence de plusieurs accusés, qui sont en détention provisoire dans l?établissement pénitentiaire de Sidi Bel Abbès. Un seul prévenu, M. Chelgham Mossadek, ex-directeur de cet organisme public, a été transféré à temps de la maison d?arrêt de Tlemcen où il était détenu. Le collectif des avocats de la défense a présenté des demandes pour la remise en liberté provisoire de leurs clients. Leur « demande est fondée », estiment les avocats car se basant sur des faits reprochés à certains prévenus qui ont été correctionnalisés en vertu des dispositions de la loi 06-01 du 20 janvier 2006. En outre, c même collectif des avocats a attiré l?attention du tribunal sur l?arrêt de la Cour suprême qui a cassé le jugement qui les a condamné et, de ce fait, a rendu caduc la prise de corps. Dans ce cas, ont encore argumenté les défenseurs, la détention de leurs clients depuis la cassation n?est plus justifiée et les prévenus doivent comparaître libres devant le tribunal. Le ministère public, tout en reconnaissant que l?arrêt de la Cour suprême a effectivement rendu caduc la prise de corps, a refusé d?accéder néanmoins aux demandes de liberté provisoire. Par ailleurs, le tribunal, après avoir longuement délibéré, a décidé le renvoi de l?affaire à la prochaine session et a rejeté en la forme les demandes de la défense. Dans une salle archi-comble, l?on ne peut que regretter la non utilisation du microphone, car pour le public, la majeure partie des débats fût inaudible.


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