Algérie

Béchar étouffe Circulation automobile



Le plan de circulation en vigueur, tant décrié par la population locale, a besoin d'une profonde révision pour l'adapter au contexte actuel.
Le centre-ville de Béchar étouffe, en effet, sous le poids conjugué de l'engorgement dû à la circulation automobile et du plan de circulation obsolète facilitant l'instauration des règles d'anarchie indescriptible. Ce Plan, qui date de plus de deux décennies, est dépassé par la force d'une croissance urbaine incontrôlée.
La situation en matière de circulation au centre-ville devient insupportable à partir de dix heures aussi bien pour les conducteurs que pour les piétons qui essaient eux aussi tant bien que mal de se frayer un espace pour traverser la chaussée.
Le flux de voitures ininterrompu met à rude épreuve les nerfs des conducteurs de véhicules particuliers et ceux des services de taxis qui doivent s'armer de patience pour arriver à destination. Une situation qui crée souvent des rapports conflictuels et un état de nervosité des conducteurs qui n'ont d'autre choix, il faut le dire, que d'emprunter l'unique artère pour atteindre la place de la République et les marchés réceptacles à forte concentration humaine.
Le plan de circulation automobile, qui a été conçu et aménagé à une époque où le parc automobile était moins important qu'aujourd'hui, se trouve en décalage par rapport à l'évolution sociale et à la croissance urbaine, d'où l'exigence de sa profonde révision. Mais selon des observateurs pointilleux, cela demeure insuffisant dans la mesure où il doit être renforcé par une initiative indispensable des pouvoirs publics de procéder aussi à l'ouverture de voies transversales de part et d'autre afin de canaliser l'incessant flux de voitures qui se déversent, du matin au soir, au centre-ville.
Car la seule artère de circulation empruntée jusqu'ici par les automobilistes à partir du faubourg de Béchar-Djédid vers Béchar centre (7 km) s'amenuise sous l'effet de cette urbanisation effrénée qui a eu jusqu'ici pour conséquence une désorganisation liée à l'absence de nouveaux axes routiers et due en grande partie aussi à la forte concentration des lieux de transports publics installés au centre-ville. Une source autorisée indique que le parc automobile est estimé entre 35 000 et 40 000 véhicules immatriculés à Bechar, ajoutant que la configuration de la topographie de la commune qui s'étire sur une distance de 17 km sur 5 de large n'est pas faite pour rendre fluide une circulation de plus en plus encombrante et insupportable.


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