Algérie

Béchar Alors qu’un Nigérien y habite illégalement depuis... 32 ans



La ruse des Nigérians pour prolonger un séjour Dans le bilan des activités de la police, présenté jeudi dernier, deux cas concernant l’immigration clandestine méritent d’être relevés.  Le premier concerne un Nigérien qui vit à Béchar, avec un passeport non valide depuis 1975, et le second dévoile la ruse employée par les Nigérians pour prolonger aussi longtemps que possible leurs séjours en Algérie... dans l’attente d’une traversée vers l’Eldorado européen. Pour ce qui est du ressortissant nigérien ayant élu domicile à Bechar avec un passeport périmé depuis 1975, il n’avait, semble-t-il, aucune inquiétude à se faire d’être présenté devant le juge ni de faire l’objet d’une quelconque expulsion, pour la bonne raison qu’il présentait à chaque fois une attestation de prolongation du délai de validité de son passeport, dûment signée par l’autorités consulaire de son pays d’origine. Il est inutile de chercher à compter le nombre d’attestations présentées en... 32 ans de présence en Algérie. Quant aux ressortissants du Nigeria, qui ne circulent le plus souvent qu’avec une carte consulaire en guise de passeport, l’astuce est d’un autre genre. Une fois interpellé par les services de l’immigration, le mis en cause est présenté devant la justice. Une notification de quitter le territoire national, dans un délai de 15 jours, lui sera alors remise. Ce qui le met dans une «légalité» lui permettant de séjourner en Algérie pour deux semaines au moins. S’il lui arrive de tomber une deuxième fois entre les mains de la police, une deuxième notification du même genre lui sera, cette fois-ci encore, remise. Ce n’est qu’à la troisième notification que la mesure de refoulement deviendra impérative. Pendant ce temps-là, il a le loisir de changer de wilaya où, tout simplement, il circulera sous d’autres patronymes, profitant du fait qu’il n’a aucune pièce prouvant sa véritable identité.


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