Algérie

Béchar



Béchar
Pour la direction de la minoterie Erriadh de Béchar, il s'agit d'un arrêt temporaire des ouvriers ayant un contrat à durée déterminée.Un total de 23 ouvriers contractuels de la minoterie Erriadh ont été suspendus. Certains parmi eux, qui occupaient des postes-clés au sein de l'unité de production, voient dans cette décision un «acte arbitraire». Pour manifester leur colère, ils ont organisé, avant-hier, un rassemblement devant le siège de la wilaya, arborant des banderoles exprimant leur désarroi et demandant l'intervention des autorités locales pour leur réintégration.Parmi les suspendus, indiquent les protestataires, G. Tayeb, ouvrier âgé de 52 ans et père de 4 enfants, qui, n'ayant pas pu supporter son renvoi, s'est suicidé par pendaison. Un suicide qui continue à défrayer la chronique locale. Le directeur de l'unité Erriadh, contacté par nos soins, a tenu a priori à rejeter tout lien entre cet acte désespéré de l'ouvrier et son renvoi de l'entreprise.Le responsable de l'unité de production a tenu aussi à préciser qu'il s'agit d'un arrêt temporaire des ouvriers ayant un contrat à durée déterminée et non d'un licenciement. Selon lui, les autorités, aussi bien locales que centrales, ont été mises au courant. «Celles-ci, ajoute-t-il, envisagent de mettre en ?uvre un plan de rénovation de l'unité qui a acquis des équipements neufs évalués 25 milliards de centimes pour remplacer ceux frappés de vétusté».«Les ouvriers contractuels pourront reprendre leurs activités normales au cours du premier semestre 2016, après la rénovation programmée qui va induire aussi la création d'autres activités bénéfiques pour la région», souligne-t-il. Pour la direction, c'est une phase délicate et nécessaire, car l'endettement de l'unité dépasserait, selon notre interlocuteur, les 23 milliards de centimes, aggravant son lourd déficit auquel se greffent les frais du personnel, notamment les salaires qui absorbent l'intégralité de la valeur ajoutée.




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