Algérie

Béchar



Béchar
Rappel des faits : au début de l'année 2010, le patron de cette usine implantée dans la localité de Mougheul, 50 km au nord de Béchar, a été condamné lors de son premier jugement à deux ans de prison ferme.Son usine employait alors plus de 70 ouvriers et sa fermeture avait entrainé un chômage insupportable pour cette petite commune d'à peine 1000 habitants. Une fermeture décidée par l'ancien patron de la sûreté de wilaya suite à une inspection qui avait établi des carences administratives «susceptibles d'être relevées sur simple mise en demeure», avaient plaidé les avocats du propriétaire de l'unité de production lors du premier procès de l'affaire en janvier 2011.S'en suit alors la fermeture définitive de l'usine, décidée dans des conditions jugées troubles par les avocats de Lardja Mohamed, fermeture suivie par d'autres chefs d'inculpations tels que «vol d'eau à partir d'un forage à Mougheul» et «obtention illégale d'un prêt de 31 milliards de cts pour financement des équipements de l'usine». «Ce que je peux affirmer monsieur le président (du tribunal, ndlr), c'est qu'il s'agit d'un client solvable ayant présenté un projet d'investissement économique et fiable et qui ne remettait jamais à la banque un document sans accusé de réception», avait indiqué le directeur de la banque extérieure d'Algérie à Bechar appelé à la barre en qualité de témoin au sujet du prêt accordé par la banque à Lardja Mohamed.D'autre part, dans leurs plaidoiries, les avocats de l'inculpé avaient fait remarquer au président du tribunal que les deux banques italienns et espagnole fournisseurs des équipements de l'usine ont été saisies par Interpol sur demande de la sûreté nationale mais aucune irrégularité n'a été constatée par la police internationale qui avait, d'ailleurs, remis les conclusions de ses enquêtes aux autorités algériennes.Le patron de cette unité de production d'eau minérale qui vient donc d'obtenir un non-lieu, a déclaré: «Je me réjouis aujourd'hui de ce non-lieu que je considère, non seulement comme un triomphe personnel, mais aussi un triomphe de la justice algérienne». Pour ce dernier, il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'il a été victime d'une machination orchestrée contre sa personne. Affaire à suivre.




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