Au cours d'une visite d'inspection entamée hier dans la wilaya de Béchar, Mohamed Amine Hadj Saïd, ministre du Tourisme et de l'Artisanat a écouté les explications du bureau d'étude en charge de la réhabilitation de l'hôtel Rym de Béni Abbès (240 km au sud de Béchar), de 120 chambres et dont les travaux de la première tranche (60 chambres) seront lancés au mois de septembre prochain. Les travaux de la deuxième tranche restante seront entamés en mars 2017. L'enveloppe financière consacrée à cette opération de réhabilitation est de 1 milliard de DA. Mais l'innovation introduite dans cette structure hôtelière touristique consistera en la création tout autour du périmètre de l'hôtel de 20 bungalows qui seront alimentés en énergie solaire. La réfection de la piscine a été aussi retenue.Le haut responsable de l'Etat a ensuite visité l'Association Ourourout de Béni Abbès qui offre ses services prestataires en matière d'hébergement et qui encourage le tourisme traditionnel. Les vingt logements en dégradation situés entre la daïra d'Igli et Taghit et abandonnés depuis l'époque de la Révolution agraire sur un magnifique site de dunes de sable face à une palmeraie feront l'objet d'une transformation en bungalows pour atténuer la forte demande exprimée surtout en période de fin d'année.La réfection de l'hôtel de Taghit de 59 chambres, construit au début de l'année 1970 et dont les travaux de rénovation ont atteint 90%, sera achevée à la fin du mai prochain. Une enveloppe de 1620 millions de DA a été dégagée pour cette opération qui a induit une rallonge de 10% consécutive au retard dans sa livraison prévue en juin 2013. Parallèlement, le ministre a fustigé certaines agences de voyage et compte, a-t-il déclaré, assainir certaines d'entre elles qui font de la «billetterie» car tournées plus vers l'extérieur plutôt que d'encourager et d'accorder une importance au tourisme intérieur.Néanmoins, selon certains professionnels, le tourisme au Sud est en butte à des obstacles pour sa relance, notamment en matière de la cherté excessive des nuitées et des repas dans les hôtels étatiques. En plus à Taghit, il n'existe pas de boulangeries ni de restaurants répondant aux normes et conditions hygiéniques, situation aggravée par l'absence totale de toilettes publiques.
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Posté Le : 30/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M N
Source : www.elwatan.com