Algérie

Beaucoup reste à faire



Le dossier du secteur des transports a fait l'objet d'un long débat à l'occasion de la tenue, la semaine dernière, de la première session ordinaire de 2009 de l'APW de Tipaza. Ainsi, les membres de l'APW n'ont pas manqué de soulever plusieurs questions quant à la situation des moyens de transport des voyageurs, mais aussi à l'état des routes au sein de la wilaya. Certaines agglomérations ne sont même pas desservies, bien que des axes routiers aient été aménagés. L'insuffisance de panneaux de signalisation sur les routes et le laisser-aller en matière d'hygiène et de gestion au niveau des gares routières ont également fait partie des critiques formulées par des élus. Certains citoyens, qui habitent dans les zones rurales, subissent encore le diktat des transporteurs clandestins. La saison estivale pour de nombreux citoyens reste un calvaire, tant que les plans de circulation au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tipaza, Cherchell, Hadjout, Aïn Tagouraït, Bouharoun et Sidi Ghilès n'ont pas encore été établis. Des files de voitures s'étendent sur plusieurs kilomètres, entraînant des embouteillages immenses et rendant impossibles les interventions des forces de sécurité et de la Protection civile. Les automobilistes empruntent l'unique route qui est la RN11 pour rejoindre l'extrême ouest de la wilaya de Tipaza et prolonger leur parcours jusqu'à la wilaya de Chlef. Les deux autres routes, celle reliant Hadjout à El Affroun et celle entre Hadjout et Magtaâ Kheira sont saturées. Au niveau des localités côtières très fréquentées par les estivants, le manque de parkings complique davantage la situation pour les vacanciers. En attendant la réalisation et les aménagements des routes, la fluidité de la circulation et l'état du parc de véhicules circulant dans la wilaya de Tipaza sont les principales priorités mises en avant par les élus de l'APW.


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