L'on donne le chiffre de 18 000 étrangers dont 3 000 touristes ayant visité la ville en 2009, ce qui démontre qu'on est loin de l'essor du tourisme.
Plus de 18 000 étrangers ont visité la ville du Vieux Rocher entre janvier et septembre 2009, selon les chiffres de la direction du tourisme de la wilaya présentés lors de l'émission radiophonique Forum, diffusée dimanche dernier. En plus de diverses activités organisées par différentes structures culturelles et scientifiques, il s'avère que de nombreux touristes viennent aussi pour admirer les vestiges historiques d'une cité au patrimoine d'une richesse inestimable, mais qui demeure livré à l'abandon. L'on saura ainsi que 3 000 touristes, dont la plupart des pieds-noirs originaires de la ville, ont foulé le sol de l'antique Cirta dans le cadre de visites organisées par les agences touristiques. Ces dernières, au nombre de 45, n'arrivent toujours pas à sortir des circuits des voyages pour la Omra ou à destination des pays de la Méditerranée, la Tunisie plus particulièrement, en raison d'un déficit flagrant en matière d'infrastructures d'accueil et d'une qualité des services qui laisse à désirer. Dans ce volet, les projets de réalisation de nouveaux établissements hôteliers battent leur plein dans la wilaya avec la réception, d'ici la fin de l'année 2010, de cinq établissements hôteliers classés entre 3 et 5 étoiles et situés à Constantine, El Khroub, Aïn Smara et la nouvelle ville Ali Mendjeli.Avec une capacité totale de 1 448 lits et 582 postes d'emploi à assurer, ces investissements privés ont nécessité une enveloppe globale de plus de 8 milliards de dinars. Un montant appelé à être revu à la hausse suite à la montée folle des prix des matériaux de construction, particulièrement le ciment. C'est l'une des principales raisons avancée pour expliquer les retards énormes dans la réalisation des projets, même si des assurances ont été données par le wali de Constantine, suite à un accord conclu avec le groupe ERCE pour alimenter en ciment, et en priorité, les chantiers des hôtels. « Nous aurons à combler 50 % du déficit estimé à 6 000 lits, surtout que nous avons déjà 1 400 de disponibles, en attendant le lancement d'autres projets, sachant que huit investisseurs ont déjà obtenu l'accord de financement », a révélé Seddik Benabdellah, directeur du tourisme par intérim. Malgré un effort déployé sur le terrain pour réaliser des hôtels conformes aux normes internationales avec une qualité de service irréprochable, nombreux facteurs empêchent le tourisme de décoller dans la wilaya.L'on notera surtout la démission et l'ignorance des services des APC quant à l'aménagement, le gardiennage et l'entretien permanent des sites archéologiques et historiques. On n'a qu'à faire un tour du côté du Monument aux Morts, du site de Tiddis, du tombeau de Massinissa, des Dolmens de Bounouara et autres lieux classés pour s'apercevoir du bradage systématique du patrimoine national.
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Posté Le : 29/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : S. Arslan
Source : www.elwatan.com