Algérie - Maladies et parasites agricoles

Batna - Séminaire international sur la protection phytosanitaire: Situation et Perspectives "Prolifération de pesticides non autorisés"



Batna - Séminaire international sur la protection phytosanitaire: Situation et Perspectives




Le coup d’envoi de la première édition du séminaire international sur la protection phytosanitaire a été donné, hier, au centre de recherche scientifique de l’université Hadj Lakhdar (ex-mouhafada) autour de la thématique «Situation et Perspectives».

Organisé par le laboratoire d’amélioration des techniques de protection phytosanitaire en agrosystème montagneux (ATPPAM), affilié à l’institut des sciences vétérinaires et des sciences agronomiques, cet événement se déroulera sur trois jours et aura comme principal objectif de rapprocher le scientifique de l’agriculteur.

M. Laâmari, président de l’ATPPAM, explique que le praticien, noyé dans une armada de produits chimiques, est mal encadré et ne maîtrise pas leur manipulation.

«A titre d’exemple, la pomme de terre cultivée dans la wilaya d’El Oued et la tomate plantée à Biskra sont de vraies bombes à retardement et ce, à cause de l’absence de l’Etat et donc de contrôle», s’est-il alarmé.

Toujours selon notre interlocuteur, bien que l’intensification de la production pour répondre aux exigences nationales soit très importante, la protection du consommateur reste la priorité.

«Si on consomme des fruits bourrés de pesticides, ça sera une catastrophe pour la santé publique», a-t-il souligné.

En ce sens, et revenant sur l’utilisation excessive des pesticides en Algérie, M. Laâmari dira que l’inspection de protection des végétaux (INPV) édite chaque année un index de produits phytosanitaires dans lequel sont mentionnés tous les pesticides autorisés en Algérie. Or, des entreprises peu scrupuleuses produisent des formules génériques et les vendent sur le marché à un prix réduit et ce, en toute illégalité, sans passer par quelque contrôle que ce soit.

Ainsi, la santé des consommateurs est prise en otage par ce type de comportement à cause de l’absence de l’Etat, seule autorité régulatrice.

Jusqu’à quand ?

Sami Methni





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