Le siège de l'association des diabétiques de Batna, situé aux 742 logements, est fermé depuis le mois d'avril en raison du gel des activités du bureau de ladite association.
Cette situation pénalise les malades adhérents dont la plupart ont pris l'habitude de mesurer le taux de glycémie chaque dimanche ou mercredi. Ces malades chroniques de tout âge, pour l'essentiel des démunis non affiliés à la sécurité sociale, voient en cette association la seule voie leur permettant de se procurer de l'insuline, un problématique glucomètre et même des seringues que certains utilisent au quotidien et ne peuvent les acheter en raison de leurs situation précaire. Missaoui Ouanassa, la soixantaine passée, dira à ce propos : « Je fais la navette entre la cité An Nasr et celle des 742 logements, deux fois par semaine, pour mesurer mon taux de glycémie ; à mon âge je n'en peux plus.Je n'ai même pas un glucomètre, ça coûte cher et je ne peux me l'offrir. Depuis la fermeture du siège de l'association, je m'astreins à une véritable gymnastique ! » Cette vieille femme n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Qu'en est-il des enfants dont les parents sont soit au chômage, soit ont revenu faible ' En attendant la main levée sur l'activité de l'association ou l'installation d'un nouveau président, les diabétiques de Batna (associés) se plient en quatre pour se prendre en charge ou dépendre de mécènes et donateurs qu'ils tiennent à remercier au passage. Sur une question relative au jeûne pendant le Ramadhan, certains déclarent ne pas se risquer, convaincus par les avis des spécialistes, mais d'autres, pas nombreux heureusement, ne veulent pas entrer dans ce débat.
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Posté Le : 15/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdelhakim N.
Source : www.elwatan.com