Le roman féminin algérien était mardi le sujet d’un séminaire national organisé à l’université Batna-1 par le laboratoire d’encyclopédie algérienne facile.
Cette rencontre met en lumière l’évolution du roman féminin algérien et l’essor important ces dernières années de femmes romancières avec une présence remarquable sur la scène nationale et à l’échelle arabe, a indiqué Dr Khadidja Kerouche, présidente du séminaire.
Tardif par rapport au roman arabe du Moyen-Orient, le roman féminin algérien s’est fait une place éminente sur la scène de la littérature arabe féminine, note le même universitaire.
Les intervenants de la session d’ouverture de ce séminaire de deux jours ont analysé l’esthétique narrative des écrivains Ahlam Mostaghanemi, Fadhila El Farouk, Ilham Bouraba et Malika Mokadem, ainsi que de leurs aînés Taous Amrouche et Assia Djebar.
Le Dr Salima Loukem de l’Université de Souk Ahras a dédié son intervention aux romanciers de langue française, tandis que Nabila Aboudi de l’Université Constantine-2 a tenté une analyse du référent philosophique et psychologique dans l’œuvre d’Ilham Bouraba.
Les œuvres sélectionnées lors de la rencontre aborderont également la conscience révolutionnaire dans le roman féminin algérien, la révolte dans le roman de Malika Mokadem et le féminin refoulé dans le roman « Aïcha » de Henka Haoua.
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Posté Le : 27/06/2023
Posté par : litteraturealgerie
Ecrit par : by Rashad Abbas 20 juin 2023
Source : dzairscoop.com