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Mort d'un tailleur de pièrre à T'Kout : l'hécatombe continue
Une nouvelle victime de la silicose vient s'ajouter à longue liste de celles qui sont mortes de cette maladie. Aïssa Azouz, âgé de 32 ans, issu de la commune de T'kout, à 80 km au sud de Batna, est décédé, à la fin de la semaine dernière à Arris, après plus d'une année d'hospitalisation. «Après être passé par plusieurs hôpitaux, il a rendu son dernier souffle à l'hôpital d'Arris,», a déclaré un de ses amis. A ce jour, pas moins de 87 tailleurs de pierre ont succombé à la silicose. Au cours de ces quatre derniers mois pas moins de 6 décès ont été dénombrés. Maître Kouceila Zerguine, membre du Conseil national de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), dans une lettre adressée à la rédaction dénonce «une fois de plus la démission totale des pouvoirs publics pour ce qui concerne leurs devoirs de protection effective de la vie de ces humains».
Il rappelle que «l'article 54 de la Constitution prévoit la protection de la santé de tous les citoyens, notamment les groupes sociaux vulnérables, et fait obligation par conséquent à l'Etat de prendre préalablement les mesures nécessaires pour ce qui concerne les maladies dont est victime sa population. Ce qui n'existe malheureusement pas pour ce cas précis». L'annonce officieuse de l'installation imminente de matériel destiné à la taille de pierre dans de bonnes conditions a circulé la semaine écoulée. Le lancement de l'opération est attendu le 5 juillet, fête de l'indépendance. Sami Methni
Sinistre à Merouana
Un feu de forêt s'est déclaré, mercredi dernier aux environs de 14h, dans la commune de Merouana, située à environ 40 km au nord-ouest de Batna. Selon les services de la Protection civile, le sinistre a ravagé une vingtaine d'hectares de forêt de chêne, plus de 6 ha d'herbes sèches et 2 vergers de 156 arbres fruitiers.
Selon notre source, les services des forêts ont mobilisé une quinzaine de volontaires, qui sont arrivés au bout de 9 longues heures à éteindre le brasier. Toujours d'après la même source, l'incendie est dû au laisser-aller et au manque de vigilance. Cet incident n'est pas le premier dans la région, rappelle-t-on, puisqu'en été 2009 plus de 100 ha de blé et d'orge ont été dévorés par les flammes à Mechta Henchira, près de Merouana. Youssra O.