BATNA - Les participants à une journée d’étude sur les zones humides ont appelé, mardi à Batna, à "œuvrer de concert pour donner une visibilité à long terme à la gestion des territoires humides qui restent toujours en quête d'une protection efficace".
Disparition d’espèces animales, destruction des habitats naturels, dégradation des écosystèmes dégradés… ont été relevés par les participants qui ont soutenu que les efforts fournis pour préserver les zones humides, bien qu’avérés, restent "insuffisants".
La journée, organisée par la Conservation des forêts avec le concours du parc national de Belezma, en célébration de la Journée mondiale des zones humides (JMZH), célébrée cette année sous le thème "les zones humides pour notre avenir : modes de vie durable", a regroupé des chercheurs venus de plusieurs wilaya de l’est du pays, ainsi de nombreuses associations actives dans le domaine de la biodiversité.
L’objectif consistait à débattre de la préservation et de la valorisation des services écosystémiques rendus par les zones humides et à communiquer sur la stratégie et le plan d'action à entreprendre.
''Le thème retenu cette année a été choisi pour mettre en exergue le rapport entre les zones humides, la biodiversité et les changements climatiques'', a souligné Athmane Briki, cadre à la conservation des forêts de Batna, expliquant que les zones humides ont 'un rôle substantiel dans le processus de lutte contre les effets des changements climatiques au regard de leur capacité à réguler les régimes des eaux et le stockage de carbone, autant que la biomasse forestière'.
Les participants ont par ailleurs mis en exergue l'importance de l'échange d'expériences et d'expertises en matière de préservation des zones humides et de la protection de leurs ressources contre la surexploitation qui provoque une perturbation des équilibres environnementaux.
Cette Journée d’étude a débattu de plus d'un sujet relatif aux zones humides (problématique, réalisations et perspectives), leur intérêt et la nécessité de leur préservation.
Le 2 février de chaque année célèbre la signature par 151 pays de la Convention Ramsar, du nom de la ville Iranienne où elle a été paraphée en 1971 en vue de la mise en œuvre d'une politique de préservation de la biodiversité et de gestion durable des ressources naturelles.
APS
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Posté Le : 02/02/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo et texte: APS du mardi 2 février 2016
Source : APS