Algérie

BATNA K'sar Belezma rompt peu à peu avec l'isolement



BATNA                                    K'sar Belezma rompt peu à peu avec l'isolement
Pour des raisons multiples, K'sar Belezma n'a pas connu la prospérité souhaitée, mais depuis 4 ans, cette dernière semble se réveiller peu à peu de sa léthargie avec la réalisation de plusieurs projets, dont le plus important : le raccordement au gaz naturel.
Située à 50 km au nord de la wilaya de Batna, la petite commune de K'sar Belezma, avec ses 9033 habitants, ses petites dechras et agglomérations (Chemari, El-Hasba, Mehras, Sakhrat Lekhroub), ne semble pas avoir profité de son statut de carrefour entre trois grandes wilayas de l'est du pays, à savoir Batna, Sétif et Constantine. Pour des raisons multiples, K'sar Belezma n'a pas connu la prospérité souhaitée, mais depuis 4 ans, cette dernière semble se réveiller peu à peu de sa léthargie avec la réalisation de plusieurs projets, dont le plus important : le raccordement au gaz naturel. En effet, les citoyens rencontrés évoquent le sujet avec soulagement. C'est le représentant d'un comité de quartier, M. Meguelati, qui dresse un tableau de la situation du village, tout en espérant que l'amélioration continue. 'Laksar, qui est une commune depuis 1985, n'était en réalité qu'un grand douar pourtant traversé par la RN77 (Batna ' Sétif), je ne vous parle pas des zones rurales comme Ouled Bitam, Houara, Ouled Bouâoun, où les habitants vivaient dans des conditions dramatiques, surtout durant l'hiver, mais aussi durant la décennie noire. Ils sont nombreux à avoir abandonné leur maison. Aujourd'hui, l'autre problème des habitants de ces zones est le transport scolaire. Il n'est pas complètement résolu, car la commune ne possède pas un nombre suffisant de bus, mais la tension a été atténuée. Il ne faut pas oublier que nous sommes également alimentés en eau potable et nous avons des canaux pour l'évacuation des eaux usées. Cependant, les jeunes se plaignent de l'absence d'infrastructures sportives, d'une salle de sport et d'un terrain de foot qui, certes, existe mais qui reste impraticable", dira notre interlocuteur. Par ailleurs, la situation du secteur de la santé continue d'être décriée. À K'sar Belezma, le problème se pose autrement. Une polyclinique existe, l'équipement adéquat également, seulement il n'y a pas assez d'effectifs. Même s'il existe deux médecins généralistes qui exercent sur place, cela reste insuffisant, à l'exemple des accouchements qui se font à Merouana, située à plus de 5 km du village. Pour ce qui est du secteur de l'éducation, ce dernier a été pris en charge par le P/APC lui-même, qui s'est érigé en chef de chantier. C'est une course contre la montre pour l'ouverture d'un lycée qui recevra 1000 élèves, dont 800 externes et 200 demi-pensionnaires, nous dit sur les lieux Kamel Mabrouk, P/APC de K'sar Belezma, qui s'est fixé comme challenge l'ouverture de l'école avant l'hiver, selon ses propos.
R H


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