Batna

Des centaines de militants, venus de toutes parts d'Algérie (Ain Salah, Ouergla, Gherdaïa, Alger etc.), ont tenu, jeudi passé à Batna, un sit-in, place de le liberté (centre-ville), pour réaffirmer leur position : la demande pressente de publication d'un décret présidentiel abrogeant la décision d'exploration du gaz de schiste. «Même si le gouvernement subit des pressions de l'étranger, le pouvoir et l'autorité appartiennent au peuple. Et le peuple imposera l'arrêt de l'exploitation du gaz de schiste en Algérie», nous a affirmé Adel Chetti, nouvellement nommé coordinateur du comité populaire contre le gaz à Batna.Outre les représentants dudit comité, ceux du comité national pour la défense des droits chômeurs, de l'Association des disparus, du mouvement Rachad et même d'Ali Belhadj étaient présents. «L'appel a été lancé pour tous les algériens de tout bord politique. La lutte contre l'exploitation du gaz non conventionnel concerne tous les algériens, pas uniquement la population d'Ain Salah», a dit notre interlocuteur. Et d'ajouter «que la contestation contre le gaz de schiste refusera toute revendication politique. Elle n'est pas ouverte aux opportunistes». Le professeur Segni Laâdjel, qui s'est employé lui aussi a organisé la manifestation, affirmera que Batna a été choisie pour sa symbolique révolutionnaire.