Algérie


Batna
Il a fallu une injonction directe de la part du wali de Batna, sur un ton très sévère, pour que les élèves du lycée Aïcha, situé au quartier Bouzourane à Batna, effectuent leur rentrée. En effet, le wali, contraint de se déplacer sur les lieux lundi passé aux environs de 18h, a constaté de visu que l'établissement subissait des travaux d'aménagement.Consterné, il a instruit les responsables présents sur place, parmi eux le chef de daïra et le directeur de l'éducation de procéder à la rentrée scolaire dans les deux jours. Selon Nabil Achi, secrétaire général de la fédération des parents d'élèves de Batna et président de l'association des parents d'élèves de lycée Aïcha, les travaux entamés durant la trêve scolaire n'ont, semble-t-il, pas tenu compte de la teneur ni de l'importance de l'échéance cruciale de la rentrée.On s'interroge à quoi aura servi la période des vacances et du sérieux des services chargés du suivi du chantier ' N'est-ce pas plus approprié de procéder à des travaux lorsque l'établissement est vacant au lieu d'imposer à des centaines d'élèves une situation des plus contraignantes ' Une situation qui, naturellement, n'est pas sans conséquences pour les élèves, tant sur le plan technique que sur le plan pédagogique. En effet, tout retard accusé sur la date de la rentrée se fera ressentir sur la progression des cours et donc sur l'élève.Une autre exaction vient s'ajouter à ce que subissent les élèves dudit lycée et consiste à imposer à 14 élèves d'étudier une branche qu'ils n'ont pas souhaitée : Maths techniques. La responsabilité est imputée à la direction de l'éducation qui a choisi ces élèves et persiste à leur infliger cette formation et ce, bien que le proviseur ait déposé un recours auprès de ladite direction, sans résultat aucun. Deux autres écoles n'ont pas ouvert leurs portes aux élèves lors de cette rentrée. Il s'agit de l'école primaire Emir Abdel Kader, située aux Allées Benboulaïd en raison de travaux de restauration, et dont les élèves sont dispatchés dans deux autres établissements environnants.Cette école, note-t-on, date de l'ère coloniale. Autrefois appelée «Ecole indigène du Stand», elle fut édifiée en 1880. Le deuxième établissement, le CEM Ben Badis, n'effectuera la rentrée que dimanche prochain. Par ailleurs, les parents de plusieurs élèves du lycée Tamechit déplorent, pour leur part, le transfert forcé et injustifié de leurs enfants dans d'autres lycées. Une rentrée scolaire donc entachée par de nombreux manquements à la gestion, à la pédagogie et au simple bon sens.




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