Algérie

Bâtiment et habitat : De grands projets et un outil de production qui laisse à désirer



Selon Mme Benabbas Kaghouche Samia, enseignante en architecture et urbanisme à l'université Mentouri et membre de l'APW de Constantine, «la wilaya dispose de 369 entreprises de réalisations dans le secteur du bâtiment et de l'habitat, mais elles sont toutes de catégories deux. Suivant la nomenclature établie par le ministère de l'Habitat, échelonnée de 1 à 9, explique notre interlocutrice, nous disposons seulement d'une quarantaine d'autres qui sont classées à la catégorie 4 et à peine 14 dépassent ce seuil.
La wilaya ne possède qu'une seule et unique entreprise de catégorie 9, la Sorest (Ex-Sonatiba). Or, nous avons des programmes de construction colossaux et cet outil de production n'est pas en mesure de les prendre en charge».
C'est à partir de ce constat peu reluisant qu'est né le projet d'organiser une journée d'étude sur l'outil de production dans le bâtiment et l'habitat pour permettre d'évaluer les performances existantes.
«C'est une rencontre qui aura lieu samedi 23 juin au nouveau siège de la wilaya de la cité Daksi et va réunir les opérateurs du secteur avec les décideurs au niveau de la wilaya et elle devra être essentiellement technique, parce que nous allons nous pencher sur les conditions de réalisation pour produire mieux, vite et en qualité. C'est l'objectif de cette rencontre», a précisé notre interlocutrice.
En organisant cette journée d'étude à laquelle les entreprises étrangères en charge de chantiers de logements dans la wilaya ont été également invitées, les initiateurs comptent sur la présentation de leurs expériences et, à ce sujet, Mme Benabbas Kaghouche estime que les expériences étrangères sont révélatrices des avancées faites dans ce domaine à travers le monde, surtout en ce qui concerne l'intégration de nouveaux procédés de construction. «Il serait alors intéressant de voir si les entreprises algériennes peuvent intégrer, elles aussi, ces procédés, si elles peuvent s'ouvrir sur l'extérieur pour chercher la qualité en nouant des relations de coopération avec les entreprises étrangères», a-t-elle souligné.
A ce titre, trois communication seront faites au cours de la journée, la première étant celle que l'initiatrice de la rencontre présentera personnellement sur le cadrage de celle-ci étant donné qu'elle a en charge l'aspect scientifique de la journée, la seconde aura pour auteur le directeur du Logement et des équipements publics (DLEP) qui va présenter la situation de son secteur par rapport justement à l'appareil de production, la troisième est celle que présentera le directeur de l'Agence nationale du développement de l'investissement (ANDI) qui parlera des conditions et de la situation de l'investissement dans le secteur du bâtiment à la wilaya de Constantine. Ensuite, les participants auront à examiner une série d'expériences nationales et internationales sur des cas privés ou publics.
«L'entreprise nécessite une réorganisation, pense Mme Benabbas Kaghouche. Ce n'est plus l'entreprise nucléaire, autonome et les entrepreneurs doivent désormais s'organiser en réseaux. Les programmes sont tellement importants, tandis que la demande est plus importante. Et si les moyens financiers ne manquent pas, il faut que les investissements dans ce secteur soient tirés vers le haut par ce que le secteur du bâtiment fait travailler beaucoup de gens. Et puis ne dit-on pas que «quand le bâtiment va, tout va '». Aussi, la finalité de cette rencontre est opérationnelle. A partir de là, il faut sortir avec des recommandations à mettre en pratique».
Ces recommandations seront dégagées dans les trois ateliers prévus durant la journée et qui porteront sur les problèmes de management, d'organisation, sur les aspects organiques de l'entreprise BTP, sur la technologie, les performances et les conditions de relance de la production dans le bâtiment, le logement et enfin sur les études, les recherches, le montage de projets et la prospective.




Oh lala encore des balivernes! La prof et politique rejoint les diatribes du ministre dit de l’Habitat et de l'Urbanisme pour justifier le recours aux entreprises étrangères . . . Souvenons-nous quant l'ECOTEC s'est vu confier les projets (de portée internationale tels l'Université de Constantine, le Complexe olympique Med Boudiaf ...); elle venait d'être créée et dire qu'à l'époque les 90% des algériens étaient analphabètes! Une entreprise sans commande se déleste de son matériel et de ses effectifs et avec du travail s'équipe et recrute! Que la Prof et membre de l'A.P.W. se dise qu'elle n'est pas élue pour défendre les intérêts des étrangers mais ceux de l'entreprise algérienne! En qu'elle garde pour elle ses notions malsaines sur le management et tout le reste de son blabla!
Azedine BELAHCENE - Architecte - sp_cnoa@yahoo.fr, Algérie

25/06/2012 - 34689

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