Après les handballeurs, c'est au tour des anciens basketteurs de réagir.
A l'initiative du DJS Remaoun et du chef de service des sports Boussoufi,
l'opération de réveil de ces disciplines est bel et bien lancée. Avec la récente
création de l'ASABO (Association sportive des anciens basketteurs d'Oran) et à
laquelle ont participé des figures marquantes du basket tels Bilekhdar,
Benaïssa Boumediène, Kamraoui, Chentouf, Foul et Benyettou, on ne peut
qu'afficher de l'optimisme à propos de la «renaissance» du sport au panier.
«Notre sport préféré est moribond
et il y a eu une prise de conscience des anciens joueurs qui, après la création
de leur association, ont décidé d'agir résolument», dira l'un d'eux, Foul Daho.
Un plan d'action aux objectifs très ambitieux a été établi par ce collectif de
connaisseurs. «La catastrophe était prévisible dès la décennie 90, et ce pour
diverses raisons sur lesquelles il est inutile de revenir. La seule solution
pour redonner au basket son lustre d'antan, c'est la formation à la base. Dans
une première phase qui durera une année, il est prévu la création de cinq
écoles accueillant des enfants de 8 à 12 ans. Après l'initiation, il est prévu
de les intégrer dans le circuit de la compétition. Au cours de la troisième
phase, les équipes juniors et seniors, avec un pourcentage en appoint,
devraient déboucher sur des résultats tangibles», ajoutera notre interlocuteur,
qui nous fera savoir que, faute de clubs à Oran, trente joueurs seniors sont à
la rue, le COBB et l'ASPTTO ne pouvant les accueillir dans leurs effectifs.
Deux créneaux sont prévus au palais des sports Hamou Boutlélis, alors que des
moyens financiers sont prévus par la DJS, initiatrice de cette opération. Foul
Daho, fort de son expérience de joueur et d'entraîneur (huit ans comme adjoint
de Bilekhdar au MPO), évoquera le problème du stade de l'Electra, une structure
d'utilité publique qui est fermée et qui pourrait être fonctionnelle et très
profitable à la discipline. «Nous voulons poser les jalons d'un basket sain. Et
pour réussir cette opération, il va falloir se retrousser les manches. Ce qui
est certain, c'est que nous venons avec de bonnes intentions», conclura notre
interlocuteur. Il faudrait souhaiter que cette équipe d'anciennes gloires, dont
le dynamisme ne fait pas l'ombre d'un doute, soit encouragée par les structures
étatiques et, si possible, par des sponsors intéressés par l'envergure et les
objectifs de cet admirable projet sportif.
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Posté Le : 03/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Adjal L
Source : www.lequotidien-oran.com