Algérie

Basket-ball : Faïd Bilal, un coach national inquiet


Son léger sourire ne dissimulait pas son dépit et son inquiétude. «J'attends beaucoup des futurs membres du bureau de la FABB», nous dit-il. Bilal Faid nous avoue que la crise sanitaire a entravé les préparations du «cinq national».Pour le coach national, la FABB a besoin d'un président expérimenté dans la gestion, du soutien des membres du bureau fédéral et des autorités du pays. «Par conséquent, j'estime qu'il faut inexorablement trancher dans le choix des hommes et femmes, afin de se mobiliser dans l'encadrement de la discipline d'une part et d'autre part pour l'avenir de la balle au panier en Algérie.»
En réponse à notre question sur les problèmes rencontrés par l'équipe nationale, Faïd affirme : «Oui, il y a beaucoup d'entraves, le fait qu'on n'arrive même pas à participer aux compétitions internationales, c'est un énorme problème, qui porte atteinte à notre image, à celle de notre pays. Voyez-vous, en Algérie, nous ne sommes pas en mesure à présent de faire démarrer notre championnat, contrairement à nos voisins, malgré les restrictions du protocole sanitaire de la Covid-19.» Et d'ajouter : «Le championnat dans ces pays est animé.» «Les basketteurs de ces pays ne sont-ils pas confrontés à la pandémie au même titre que nous '» s'interroge le coach national. «Par ailleurs, j'estime qu'il est temps pour les responsables de la FABB de se pencher sérieusement sur la question et d'entamer une réflexion approfondie afin de revoir à la baisse le nombre de clubs qui doivent composer la 1re Division nationale, il ne doit pas dépasser 12 clubs, ces derniers sont également confrontés aux difficultés financières», explique-t-il.
Notre interlocuteur restera fidèle à ses engagements avec la FABB. Son contrat expirera au mois de septembre 2021. «Ma situation d'entraîneur en Algérie n'est plus claire, en raison des problèmes qui bloquent la discipline. Les clubs algériens vivent dans des conditions extrêmement difficiles, surtout financièrement. J'aimerai rester dans mon pays, surtout à cause de ma famille et mes enfants, mais je ne vous cache pas que si les choses se présenteront mal, je serai contraint d'aller travailler ailleurs, dès que mon contrat expirera», conclut-il.
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