Offrant tous les atouts recherchés par les amoureux de la nature, ces lieux n’attendent que des investissements générateurs d’emplois.
Quoi de plus sublime que d’admirer le bleu magique du barrage d’Erraguene, ou la verdure des sites forestiers autour des bassins hydriques de Kissir, d’El Agram et de Boussiaba?
Outre leur vocation hydrique, ces immenses lacs, qui ont pris forme aux quatre coins de la wilaya de Jijel, ont un attrait touristique fascinant.
«Pourvu qu’on parvienne à saisir l’opportunité de cet attrait, ces barrages peuvent rivaliser avec les meilleurs sites touristiques, y compris la Corniche, dont regorge la wilaya de Jijel», fait remarquer un initié qui connaît la valeur de ces sites.
La revalorisation de ce capital naturel donnera, à coup sûr, un atout au tourisme local si les contraintes qui bloquent l’essor de ce secteur sont levées. C’est du moins ce qu’on nourrit comme espoir pour donner plus d’attrait à la splendeur de ces sites hydriques. La création de stations touristiques tout autour est un investissement à encourager, même si le tourisme local est encore une activité exclusivement liée à la saison estivale.
Ceci dit, il faut reconnaître que les îlots magiques qui ont émergé dans le bassin du barrage de Boussiaba offrent un paysage sublime.L’étendue de ce barrage est un régal pour les yeux. Un plaisir à s’offrir. Autour de ce bassin, Dame nature a tout donné. C’est à l’homme de revaloriser le reste.
S’étendant sur un immense bassin à la limite de la frontière entre les wilayas de Skikda et Jijel, ce barrage est coincé entre la commune d’Ouldja Boulbellout, (wilaya de Skikda), et la localité de Ouled Salah, à El Milia (wilaya de Jijel). Sa digue a été réalisée à Ouled Arbi, du côté d’El Milia.
Son capital hydrique est destiné à renforcer le contenu du barrage de Beni Haroun à Mila, mais aussi pour alimenter la ville d’El Milia et cinq autres communes de la région en eau potable. La nature forestière de la région, où il a été érigé, lui a donné des atouts pouvant développer une activité touristique autour de la retenue. Cette activité peut être lancée également de la même manière à Erraguene et ailleurs, notamment à Djimla, où la mise en eau de l’autre barrage de Tabellout est en cours d’achèvement.
Photo: Outre leur capacité hydrique, ces ouvrages peuvent être une source de revenus pour la région
Amor Z.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 07/09/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Amor Z.
Source : elwatan.com du mercredi 7 septembre 2016