«Cet ouvrage peut assurer les projets escomptés par les autorités pour les deux années à venir, même en l’absence de pluviométrie», est-il soutenu.
Les pluies qui se sont tombées ces derniers jours ont contribué largement à remplir plusieurs barrages, dont ceux de l’est du pays.
Le barrage de Beni Haroun, dans la wilaya de Mila, en fait partie. Il a enregistré récemment un taux de remplissage «estimé à 90%», a rapporté l’APS, citant le directeur d’exploitation de cet ouvrage hydraulique.
D’une capacité d’un milliard de m3, le barrage de Beni Haroun, qui alimente actuellement en eau potable les populations des wilayas de Mila, Constantine et Batna, emmagasine un volume de 900 millions de m3, a révélé Azzeddine Lemanaâ, qualifiant ce taux de «rassurant» malgré le manque de pluviométrie.
Selon ce même responsable, la région de l’est du pays ne devrait pas connaître de stress hydrique grâce au barrage de Beni Haroun, soutenant, à ce propos, que cet ouvrage peut assurer les projets escomptés par les autorités pour «les deux années à venir, même en l’absence de pluviométrie», s’agissant de l’alimentation en eau potable et de l’irrigation notamment.
M. Lemanaâ a rappelé, à ce titre, le projet d’irrigation de 40.000 hectares de terres agricoles, à savoir les périmètres de Téléghma (Mila), Chemora, Aïn Touta (Batna) et Touffana (Khenchela), qui devrait être concrétisé d’ici «la fin de l’année 2018», une fois que les travaux du tunnel de 6 km entre le barrage d’El Athmenia et celui de Beni Haroun seront achevés.
Par ailleurs, le remplissage, en cours, du barrage d’Ourkis, d’une capacité de 65 millions de m3, à partir du barrage de Beni Haroun permettra, une fois les travaux de réalisation de la station de traitement des eaux achevés, d’alimenter «courant 2018», la population de la wilaya d’Oum El Bouaghi, a souligné cette même source.
Avec l’alimentation de la population de la wilaya d’Oum El Bouaghi durant l’exercice 2018, le nombre de wilayas qui seront approvisionnées à partir de Beni Haroun s’élèvera ainsi à quatre, avec Constantine, Mila et Batna, en attendant que ces eaux puissent bénéficier aux habitants de la wilaya de Khenchela, a-t-il ajouté.
A terme, la population bénéficiant des eaux du barrage de Beni Haroun pourrait s’élever à environ 6 millions d’âmes, rappelle-t-on.
A noter, par ailleurs, que cela fait dix ans que l’eau du barrage de Beni Haroun a coulé pour la première fois dans les robinets, au mois de novembre 2007.
Photo: Un projet d’irrigation grâce à l’eau du barrage se fera en 2018
R. R.
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Posté Le : 21/11/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : R. R.
Source : elwatan.com du lundi 20 novembre 2017