Algérie

Barrage de Beni haroun (Mila) : Redémarrage de la deuxième pompe Actualité : les autres articles



Rencontré, hier après-midi, à l'aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine, Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, nous a expliqué le problème survenu à la station de pompage de Laknazaâ, dans la wilaya de Mila, considérée comme le c'ur du mégacomplexe de Beni Haroun, à l'arrêt depuis le 23 juillet dernier. Selon lui, il n'y a jamais eu de problème, car il existe deux pompes, G1 et G2, qui se relaient en cas de panne.
Il a juste fallu prendre un peu de temps, 4 ou 5 jours, pour faire redémarrer la deuxième. Je confirme aujourd'hui que la pompe fonctionne depuis mercredi. Nous avons obtenu de Sonelgaz 100 mégawatts d'énergie électrique par pompe ; jusque-là, nous avons atteint un niveau d'eau de 23 millions de mètres cubes ; d'ici 10 jours, nous atteindrons les 33 millions de mètres cubes, de quoi alimenter Constantine durant 3 mois. Le groupe français Alstom, qui a rétabli la panne, continuera de gérer cette station sensible depuis la maison mère à Paris jusqu'en 2017», précise M. Sellal d'un ton rassurant.
En visite de travail et d'inspection, hier à Mila, M. Sellal a assisté, à partir du barrage-réservoir de Ouled El Ka'm, dans la commune de Oued Athmania, à la mise en place d'une station de pompage flottante. Selon les explications fournies au représentant du gouvernement,
cette installation permettra d'alimenter les 10 localités du nord de la wilaya de Mila à hauteur de 50 000 m3 d'eau/jour.
En ce sens, M. Sellal a demandé à ce que «cet équipement soit mis en service uniquement en cas de nécessité majeure».
La délégation ministérielle s'est rendue par la suite à la station de pompage de Kikaya, sur les berges du barrage de Beni Haroun.
Sur site et en présence des responsables et techniciens de cette méga-station, le ministre a appelé à «la préservation des moyens de production de l'eau».
Et d'ajouter : «Une installation de cette envergure (il s'agit de la station de pompage) doit disposer d'une autonomie en matière d'énergie électrique.» Dans cette optique et avec le souci d'éviter d'éventuelles pannes, M. Sellal a exhorté les techniciens et ingénieurs algériens travaillant pour le compte de la firme française Alstom d'accélérer la réalisation d'une centrale hydro-électrique d'un débit de 200 méga-volts ampère.
Pour rappel, la pompe de refoulement G1, en panne technique depuis une dizaine de jours, a été remise en service dans la soirée de mercredi dernier.


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