Algérie

Barika (Batna)


Barika (Batna)
Des restaurateurs, des gérants de cafés, des vendeurs de vêtements ou des marchands de fruits et légumes ont squatté la quasi-totalité des trottoirs.Aller jusqu'à aménager des espaces de jeux sur les trottoirs pour des enfants relève ? n'ayons pas peur de le dire ? de la cupidité et de l'incivisme. En sus de l'entrave de la circulation des personnes se déplaçant à pied, ce commerce, apparu il y a quelque temps, met en péril l'intégrité physique de l'enfant. Et il est légitime de se demander si le gain matériel recherché par les commerçants concernés justifie l'exposition des petits à divers dangers, allant de la chute au risque de se faire renverser par un véhicule. Mais les individus s'adonnant à cette pratique ne sont pas les seuls à être blâmés. L'attitude de bon nombre de parents est aussi condamnable, vu qu'ils cèdent souvent devant les caprices de leur progéniture. Celles-ci, enthousiasmée par le jeu et ignorant ses risques, demande avec insistance à prendre le volant des petites voitures et à monter sur le dos des créatures de belles couleurs, lançant une musique rythmée et agréable. Ce qui fait l'affaire de leurs propriétaires. Toutefois, si l'avidité de ces derniers les pousse à profiter de l'innocence des petits, ils devront impérativement être réprimandés par les autorités locales. Car cette nouvelle méthode de se remplir les poches découle sans doute de l'impunité dont ont toujours bénéficié les autres commerçants. Ces derniers, à savoir des restaurateurs, des gérants de cafés, des vendeurs de vêtements ou des marchands de fruits et légumes, ont squatté la quasi-totalité des trottoirs. Pis encore ! Ils se sont également approprié, sans être inquiétés, une bonne partie de la chaussée au vu et au su de tout le monde. Les passants, qu'ils soient enfants, vieillards, femmes ou hommes, sont obligés d'emprunter la chaussée, au risque de se voir renverser par des cyclomoteurs ou des véhicules. Ceux-ci ont également leur lot de désagréments. Ils sont interdis de stationnement à divers endroits, non pas à cause d'un panneau de signalisation posé par les services de la commune, mais parce que la place est prise par des propriétaires de magasins. Le stationnement de véhicules, même pendant une courte durée, n'est pas toléré par ces marchands, car il empêcherait, selon eux, la clientèle de faire des achats chez eux.Ainsi, l'anarchie, la bousculade, les klaxons et les altercations sont permanentes dans les rues et ruelles de cette ville commerçante de 60 000 habitants. Ces habitants ne sont pas menacés uniquement par des accidents de la circulation parce qu'ils empruntent la chaussée. Mais ils respirent aussi un air pollué résultant des embouteillages quotidiens.L MNomAdresse email


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