Algérie - Revue de Presse

Barbacha : Le CFPA réclame plus de moyens



D'après les responsables du centre, la caractéristique de cette seconde session est l'introduction d'une nouvelle spécialité. «En plus de deux spécialités que dispose la structure, à  savoir l'installation sanitaire gaz, et la couture, une nouvelle spécialité est accordée pour le centre. Il s'agit du secrétariat qui est, d'ailleurs, grandement demandé», nous dit Mustapha Lamamra, adjoint technique et pédagogique  (ATP) au niveau du centre.S'agissant de la durée des formations et la nature des diplômes, notre interlocuteur nous a précisé que pour les spécialités installation sanitaire gaz et couture, l'apprenant doit effectuer 12 mois de stage pour l'acquisition d'un certificat d'aptitude professionnelle (CAP), tandis que la durée de formation en secrétariat est de 18 mois qui sera couronnée par un certificat de maîtrise professionnelle (CMP). Par ailleurs, si les stagiaires ont rejoint les cours et les ateliers dés le premier jour de la rentrée, traditionnellement bien gérée, les responsables de cette structure, sise au chef lieu de la commune, n'ont pas hésité à  afficher leur désappointement quant au manque de quelques équipements nécessaires.A titre d'exemple, l'inexistence d'une salle de cours commune présente une sérieuse entrave pénalisant à  la fois les encadreurs et les stagiaires qui sont contraintsd'assister aux cours théoriques dans des ateliers de travail.
Aussi, concernant le régime internat que propose l'établissement en faveur des stagiaires filles résidant dans des contrées limitrophes, le bloc d'hébergement se trouve dans un piteux état. Le délabrement de son étanchéité a ouvert la voie aux infiltrations des eaux pluviales sur les murs et le sol des chambres des résidentes. «Le bloc d'internat abrite de nombreuses stagiaires issues des zones reculées comme Kendira, Feraoun, et Bouandas. Son aménagement et réparation sont une nécessité majeure pour assurer un climat favorable aux élèves. A cet effet, nous sollicitons la direction de la formation professionnelle (DFP) pour remédier à  la situation le plus tôt possible», conclut M. Mustapha Lamamra avec insistance. 
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