L'accompagnement des éleveurs de vaches laitières, initié depuis 2006, n'a pas réglé les anciennes contraintes de collecte et de distribution du lait à travers les villes et localités de la circonscription de Baraki.
La filière de production laitière continue de souffrir des lacunes sur le plan de l'organisation, notamment dans les localités et contrées éloignées, où le recensement des éleveurs n'est pas encore possible. Selon l'administration des services agricoles au niveau local, le nombre d'agriculteurs dans les diverses activités arables n'est pas « exactement connu », à cause de l'insatiabilité de plusieurs d'entre eux, qui se trouvent accablés par les procédures bureaucratiques liées à l'octroi de certaines subventions, ou l'acquisition du matériel spécifique à l'élevage de vaches laitières.Pour une vingtaine d'éleveurs activant dans les fermes et localités de Sidi Moussa, les équipements nécessaires à l'amélioration du rendement de la production laitière sont trop chers. Aussi, le matériel nécessaire à l'élevage n'est pas tout le temps disponible. D'autant que cette activité exige l'introduction de nouvelles techniques.En plus, les contraintes liées à la collecte et à la commercialisation de ce produit de large consommation persistent en dépit de l'annonce, ces derniers temps, de primes incitatives. Celles-ci consistent en particulier à l'octroi de 12 DA/litre à la production, 5 DA/l à la collecte et 4 DA/l à l'intégration industrielle. D'aucuns soulignent que les solutions proposées à cette situation se sont heurtées à la complexité de l'élaboration d'une cartologie des laiteries existantes et prévues à travers cette partie de la Mitidja.
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Posté Le : 22/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : E. Y.
Source : www.elwatan.com