Par manque de centres de distraction, les jeunes de la ville de Baraki et ceux des agglomérations limitrophes se réfugient dans les quelques cybercafés restants à travers les quartiers principaux.
Pour 50 DA de l'heure, on passe bien le temps, mais pour les gérants de ces espaces, ce n'est pas tellement rentable. Puisque aller à la mer n'est pas vraiment à la portée de tout le monde, les écoliers en vacances, certains étudiants et des jeunes chômeurs fréquentent les cinq cybercafés, dont trois sont situés sur les artères principales de Baraki. Au moins quatre autres cybercafés ont été fermés les mois passés à cause des frais engagés par les propriétaires au regard des faibles recettes. A 50 DA de l'heure, le propriétaire, ou le gérant du cybercafé, ouvre la salle climatisée, éclairée et nettoyée devant une dizaine de clients dont certains payent seulement pour une durée de 30 minutes. Ce sont généralement de pauvres écoliers venant de Lamirate, de Ronda et d'autres hameaux de proximité. L'unique cybercafé survivant près de la cité des 2004 Logements accueille, en particulier, les élèves des trois paliers de l'enseignement. Certains parmi eux expriment leur nostalgie à la période des révisions pour les épreuves scolaires, notamment celles du bac. « C'est ici que nous avons passé des moments forts d'émotion et de persévérance », lance Samir, candidat, branche gestion, espérant que le cyber demeure le symbole de succès.
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Posté Le : 05/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : E. Yazid
Source : www.elwatan.com