Banque : Natixis espère avoir soldé l'héritage de la crise à la mi-2014

Natixis, la banque de gros du groupe BPCE, espère avoir fini de liquider d'ici mi-2014 les actifs toxiques ou difficiles à vendre hérités de la crise, qu'elle avait cantonnée dans une structure de défaisance, a indiqué son directeur général, Laurent Mignon. Notre objectif est d'en avoir terminé avec la GAPC (gestion active des actifs cantonnés) à la mi-2014, a expliqué M. Mignon, dans un entretien publié cette semaine le quotidien économique Les Echos.
Il nous reste à gérer environ 14 milliards d'euros de montants d'actifs, mais, au dernier trimestre de 2012, nous avons encore beaucoup réduit nos positions avec une politique très active de sortie sur les marchés américains qui ont retrouvé de la liquidité, a ajouté le responsable. A sa création, la structure de défaisance s'était retrouvée lestée de 35 milliards d'euros d'actifs. Une équipe de 160 personnes, basée aux deux tiers à New York et à un tiers à Paris, avait été constituée pour organiser la cession de ces actifs, dont une partie, sans être toxique, était difficile à vendre. Aujourd'hui, l'équipe a été ramenée à une soixantaine de personnes. Au total, la vente de ces actifs, largement hérités de la bulle des subprimes, aura coûté environ 8 milliards d'euros à Natixis, selon les Echos.