Algérie

Banque d'Algérie



Banque d'Algérie
De nouvelles facilitations destinées à favoriser les exportations hors hydrocarbures viennent d'être édictées par la Banque d'Algérie, rapportait hier l'APS, en citant un responsable de cette institution.Désormais, les entreprises disposant d'avoirs suffisants en devises sur leurs comptes bancaires et qui ont besoin d'importer des matières premières pour fabriquer des produits destinés à l'exportation pourront régler leurs factures en monnaies étrangères, sans avoir à solliciter au préalable l'autorisation de la Banque centrale. Auparavant, explique la même source, «un exportateur, même lorsqu'il détenait suffisamment de devises et qu'il préférait régler son fournisseur de matières premières avec ses propres devises, il devait obtenir l'accord préalable de la Banque d'Algérie. Désormais, il peut le faire directement sans passer par cette dernière, ce qui lui fait gagner du temps». Ainsi, ajoute le même responsable, les banques de la place ont été instruites par la Banque d'Algérie d'autoriser dorénavant le règlement financier des opérations d'importation de matières premières lorsque l'exportateur est disposé à régler sa facture avec ses propres devises. Cette mesure, est-il expliqué, est liée exclusivement au régime dit d'admission temporaire pour perfectionnement actif, qui concerne l'importation de matières premières pour réexportation après leur transformation en produits finis, tout en bénéficiant de plusieurs avantages dont l'exonération totale des droits de douanes. Les nouvelles facilitations introduites en la matière par la Banque d'Algérie, faut-il par ailleurs le préciser, ne concernent que les opérateurs détenant des avoirs suffisants en devises pour le règlement des importations de matières premières destinées à être transformées et réexportées à l'état fini. S'agissant des exportateurs qui ne détiennent pas de devises (primo-exportateurs) ou qui n'en disposent pas suffisamment pour importer des matières premières, ils restent soumis à un accord de la Banque centrale autorisant la banque domiciliataire à transférer les devises vers le fournisseur étranger, contre paiement de l'équivalent en dinars par l'opérateur algérien. «La Banque d'Algérie continuera à examiner les dossiers de ces opérateurs (primo-exportateurs ou n'ayant pas suffisamment de devises) et leur donnera son accord pour le règlement de leurs factures d'importation des matières premières», assure la même source, en affirmant que jusqu'à présent aucune demande de ce type n'a fait l'objet d'un rejet par la Banque centrale.


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