Algérie

Bangladesh / Carnage dans un restaurant



Bangladesh / Carnage dans un restaurant
«C'est un acte odieux. Quel genre de musulmans sont ces personnes ' Ils ne sont d'aucune religion», a dit la Première ministre, après la revendication de cette tuerie par le groupe Daech.Les djihadistes ont attaqué hier soir un restaurant d'un quartier huppé de Dacca fréquenté par les diplomates et les étrangers. Selon l'armée les victimes sont de nationalités japonaise et italienne.Les hommes armés qui ont pris d'assaut un restaurant de Dacca au Bangladesh ont tué 20 otages étrangers, la plupart à l'arme blanche, a annoncé ce samedi matin l'armée, l'essentiel des victimes étant japonaises et italiennes. «Nous avons retrouvé 20 corps. La plupart ont été tués brutalement à coup d'armes tranchantes», a dit le porte-parole de l'armée, quelques heures après l'assaut donné par les forces de sécurité. L'attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI). Un haut responsable de l'armée a ensuite précisé que les 20 victimes étaient tous des étrangers, la plupart des Italiens ou des Japonais, mais sans donner la répartition exacte. Treize otages, dont trois étrangers, ont été secourus lors de l'assaut mené par les commandos antiterroristes dans ce restaurant situé dans le quartier de Gulshan fréquenté par des diplomates et des expatriés. «Trois des personnes secourues étaient des étrangers, l'un japonais et les deux autres sri lankais», a dit le porte-parole. Six assaillants ont été tués par les forces de sécurité lors de l'assaut donné ce samedi matin, selon les autorités. Deux policiers avaient été tués dans une fusillade en tentant d'intervenir au début de l'attaque hier, vendredi. Les assaillants ont fait irruption vers 21H20 (15H20 GMT) en criant «Allah Akbar», ouvrant le feu et faisant usage d'explosifs. Près de 40 personnes, pour moitié des étrangers, restaient bloquées à l'intérieur de l'établissement. Un homme, «très nerveux», a supplié la police de «ne pas donner l'assaut, disant que dans ce cas les assaillants les tueront», a rapporté son neveu. Tadjikistan : une trentaine de maisons détruites suite à un séismel Au moins 30 maisons et une école ont été détruites suite à un séisme qui a frappé le Tadjikistan, a annoncé ce samedi un organisme chargé des secours. Le séisme de magnitude 5,4 a frappé hier vers 15H00 GMT la région de Rasht, à 200 kilomètres à l'est de Douchanbé, la capitale. Serbie : un homme jaloux ouvre le feu dans café, 5 tuésUn homme apparemment mû par la jalousie a ouvert le feu dans un café du nord de la Serbie ce samedi matin, tuant cinq personnes, dont sa propre femme, et en blessant vingt, a annoncé la police. L'homme «a fait irruption dans le café et a ouvert le feu à l'aide d'un fusil automatique, tuant son épouse et une autre femme, et a continué à tirer sur d'autres personnes dans le café», a précisé la police. L'incident s'est produit ce samedi vers 01H40 dans la petite ville de Zitiste, à quelque 80 km au nord de Belgrade. L'homme, né en 1978, a été arrêté par la police, alors qu'il tentait de fuir. Le ministre de l'Intérieur, qui s'est rendu sur les lieux, a dit à la chaîne de télévision N1 que l'homme semblait avoir agi par jalousie et qu'il avait acquis illégalement son arme. Selon la chaîne de télévision N1, l'homme s'est disputé avec sa femme dans le café, a quitté les lieux et y est revenu avec un fusil d'assaut de type Kalachnikov, avec lequel il a ouvert le feu. D'autres personnes ont été blessées, dont certaines sévèrement, mais aucune n'est dans un état critique. La détention illégale d'armes à feu est largement répandue en Serbie et dans le reste de l'ex-Yougloslavie. Les autorités ont essayé de réduire le nombre d'armes illégales en circulation depuis la guerre d'ex-Yougoslavie dans les années 1990. Plusieurs fusillades ont eu lieu en Serbie ces dernières années. L'an dernier, dans une ville du nord du pays, un homme ivre de 55 ans a ouvert le feu au mariage de son fils, tuant six personnes, dont la mariée et ses parents.Automobile?: un coup de frein pour les voitures autonomes après un accident mortell La mort du conducteur d'une Tesla équipée d'un système de pilotage automatique activé représente un coup de frein fâcheux pour le développement des voitures autonomes, dont l'arrivée sur les routes pourrait être retardée. Ce tragique accident devrait toutefois à court terme «affecter la perception de la technologie», concède un analyste. Les autorités américaines ont ouvert jeudi dernier une enquête après l'accident mortel d'une berline de luxe Tesla, la «Model S», équipée d'Autopilot, un système maison permettant à la voiture d'effectuer seule des man?uvres comme changer de voie, accélérer, décélérer, freiner et se garer. Il est activé et désactivé par le conducteur. Ce système fonctionnait lorsqu'«un camion a pris un tournant à gauche en face d'une Model S à une intersection», sur une route de Floride, selon l'Agence américaine de la sécurité routière (NHTSA). D'après les déclarations du conducteur du poids lourd, le propriétaire de la Model S regardait un film au moment de l'accident. Lors de l'introduction en 2015 d'Autopilot, Tesla avait conseillé à ses clients de rester vigilants. Ce tout premier accident mortel d'une voiture en pilotage automatique fragilise l'argument des défenseurs de cette technologie. Ces derniers mettent en avant sa sécurité et estiment qu'elle devrait permettre de réduire les accidents de la route, dont 90% résultent d'erreurs humaines, et fluidifier la circulation.Tchad : procès en catimini pour les fils de généraux violeurs d'une lycéenne l La justice tchadienne a condamné à dix ans de travaux forcés des fils de dignitaires pour le viol collectif d'une lycéenne, dont la famille a dit hier, vendredi, ne pas avoir été informée du procès. Le viol à 16 ans de Zouhoura, le 8 février dernier, avait bouleversé le Tchad et provoqué de rares manifestations de colère avant la réélection du président Idriss Déby Itno en avril dernier. Six des huit violeurs de la jeune fille, aujourd'hui réfugiée en France, ont été condamnés à dix ans de travaux forcés par la cour criminelle. En fuite depuis le 13 juin, dernier, le chef de bande présumé a écopé de la même peine, et un mandat d'arrêt a été lancé contre lui. Un autre accusé a écopé d'un an d'emprisonnement ferme. Tous ont entre 17 et 22 ans. «On ne savait même pas qu'il y avait un procès. Ils ne nous ont jamais demandé de témoigner», a réagi au nom de la famille de Zouhoura, son oncle paternel. La jeune fille a appris la condamnation de ses violeurs «sur les réseaux sociaux», a-t-il souligné, ajoutant être persuadé «que la peine ne sera jamais appliquée». «Comme l'affaire a été médiatisée au niveau international, ils ont annoncé un verdict pour calmer le jeu», a-t-il estimé. Zouhoura avait raconté avoir été enlevée sur le chemin de l'école à N'Djamena par cinq jeunes hommes circulant à bord d'une voiture aux vitres teintées. Parmi les cinq violeurs présumés figurent trois fils de généraux, dont un fils du ministre des Affaires étrangères.Birmanie?: deuxième mosquée saccagée en huit jours l Une foule, brandissant des armes diverses, a rasé une salle de prières musulmane dans le nord de la Birmanie, second saccage d'une mosquée en huit jours dans un pays qui a déjà connu des violences communautaires meurtrières, a rapporté la presse ce samedi matin. Les tensions entre bouddhistes et musulmans, notamment celles entourant la communauté persécutée des Rohingyas, est l'un des défis majeurs auquel est confronté le premier gouvernement civil mis en place depuis des décennies. Hier, vendredi, des habitants de Hpakant, ville minière de l'Etat Kachin, ont mis à sac une mosquée à l'aide de «bâtons, de couteaux et d'autres armes» avant de mettre le feu à la salle de prières. «La foule était entièrement incontrôlable. Le bâtiment a été rasé par les émeutiers», a indiqué le quotidien Global New Light of Myanmar, expliquant que les violences étaient survenues à la suite d'une dispute sur la construction de la mosquée. Il n'y a eu aucune arrestation, ajoute le journal. Les forces de sécurité ont été déployées ce samedi matin dans la ville. Il y a huit jours, des dizaines de villageois bouddhistes ont saccagé une mosquée et une école musulmane d'un village dans le centre de la Birmanie. Le pays, confronté à une montée du bouddhisme radical, a connu en 2012 des violences intercommunautaires très violentes, notamment dans l'Ouest où vit une importante communauté musulmane -principalement des Rohingyas. La Mecque : 18 blessés dans une autre bousculadel Dix-huit fidèles ont été blessés dans une bousculade nocturne à La Mecque, premier lieu saint de l'islam, a rapporté ce samedi matin la presse locale. L'incident a eu lieu hier, vendredi, autour de la Grande mosquée de La Mecque, où les fidèles étaient rassemblés en grand nombre pour «la nuit du Destin», célébrée selon la tradition dans la nuit du 26 au 27 ramadan. Citant un porte-parole des services de santé, le quotidien Al-Riyadh a rapporté que 18 fidèles avaient été légèrement blessés, ou avaient souffert de suffocation dans une bousculade, qui s'est produite dans la ville sainte. Les blessés ont reçu des soins sur place «et aucun n'a été hospitalisé», a ajouté le journal, indiquant que les hôpitaux de la région avaient été mis en état d'alerte au moment de la bousculade. Des centaines de milliers de fidèles, venus de l'étranger et du royaume saoudien, affluent à La Mecque durant le ramadan, et plus particulièrement durant les dix derniers jours de ce mois de jeûne, pour y effectuer la Omra, ou petit pèlerinage. Les autorités saoudiennes avaient été critiquées, notamment par l'Iran, pour la mauvaise organisation du pèlerinage annuel de l'an dernier, marqué par une gigantesque bousculade particulièrement meurtrière. Cette bousculade, survenue le 24 septembre 2015, avait coûté la vie à au moins 2 297 fidèles. Pour leur part, les autorités saoudiennes en étaient restées à un bilan de 769 morts pour ce drame, le plus meurtrier de l'histoire du hadj.


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