Algérie

Bande dessinée



Bande dessinée
Parution - Comme le phénix, Bendir renaît de ses cendres. Après une éclipse qui n'a que trop duré, Bendir revient avec une nouvelle formule : ce nouveau souffle, le lecteur va le constater en parcourant les pages du magazine.Bendir, un magazine culturel, le n°1 de la bande dessinée et du manga en Algérie revient après une longue absence. Désormais, il est disponible dans les kiosques et chez les libraires partout en Algérie. La nouveauté : il est complètement lifté. Il revient avec un nouveau look, le format est plus concentré et plus léger. Il revient aussi avec un nouveau contenu, plus de planches et moins de textes. Le lecteur ne s'encombre pas dans les méandres de textes longs et, parfois, lourds.Ainsi, la nouvelle formule de Bendir est aérée, fluide et parfaitement adaptée au goût du lecteur. Elle répond, à coup sûr, à sa demande.«Bendir revient avec une nouvelle formule», dit Imène Allal, directrice d'édition du magazine, et d'ajouter : «Tout a changé, le format, le logo, le contenu, et même la cible, quoiqu'en B.D, on ne puisse cibler un lectorat précis. Car dans ce lectorat, on trouve des jeunes, des plus jeunes et des moins jeunes. La B.D est un art qui a ses adeptes, toutes catégories d'âges confondues.»Toutefois, il semble que Bendir est davantage destinée à la frange jeune, puisque la population algérienne est à majorité jeune.Ce choix transparaît à travers les bandes dessinées proposées par le magazine : les bédéistes sont jeunes et à l'imaginaire coloré, spontané, dynamique.Avec ce nouveau format, Bendir est agréable à la vue et avec ce nouveau contenu, le lecteur prendra énormément de plaisir à feuilleter le magazine, qui devient désormais son compagnon. Il s'en délectera. Il prendra du plaisir à lire les B.D que le magazine lui propose. C'est aussi un plaisir des yeux, celui d'apprécier chaque dessin.«Bendir propose des planches inédites, les articles sont épurés, compréhensifs. Les sujets traités sont d'actualité et répondent aux besoins des lecteurs. Le contenu a évolué, il est amélioré», explique Imène Allal.A la question de savoir pourquoi Bendir, Imène Allal répond : «La bande dessinée en Algérie revit, il y a un public, il y a une demande et notre objectif à travers ce magazine est de répondre à cette demande et, du coup, satisfaire le lecteur.» A une autre question, à savoir la raison pour laquelle Bendir a été relancée, Imène Allal répond : «Si Bendir a cessé de paraître pendant un temps, c'est parce que nous avons eu des soucis de financement.Et si nous avons réitéré le souhait de le relancer, c'est parce que nous avons trouvé que ça serait dommage de renoncer à l'aventure, donc de baisser les bras, sachant que nous avons un agrément et, de surcroît, il y a de jeunes bédéistes qui ont du talent et de l'imagination, voire une grande sensibilité artistique, créatrice. Outre ces jeunes talents, il y a un lectorat demandeur. Donc, nous avons décidé de relancer Bendir et de renouveler l'aventure.»- A la question de savoir si le défi a été relevé, Imène Allal, pour qui Bendir constitue un espace d'expression pour les jeunes bédéistes, espace où ces derniers pourront s'épanouir pleinement, répond : «Pour le moment Bendir est relancé, il est présent dans les kiosques et dans les librairies.» En effet, Bendir se présente pour tout bédéiste désireux de vivre son art, sa passion, une occasion, voire une opportunité de se faire connaître, de dévoiler son talent, de le partager avec le lecteur, donc d'aller de l'avant, jusqu'au bout de ses ambitions artistiques. «Nous voulons, avec Bendir, laisser la place à la nouvelle génération de bédéistes et offrir à tous ces jeunes artistes la possibilité de s'accomplir en tant que tels», explique Imène Allal.Bendir sera distribué à travers tout le territoire national. A la question de savoir si le magazine sera distribué dans les écoles, Imène Allal confie : «Nous avons pensé à le faire, mais là, il s'agit d'une procédure compliquée. Car il faut passer par le ministère de l'Education nationale.»Lire Bendir dont le prix est fixé à 180 DA, est un moment de plaisir, de détente ; c'est aussi vivre une aventure, celle de la bande dessinée et du manga. Lire Bendir, c'est se projeter d'emblée dans l'univers de la B.D, univers fait de couleurs et de dessins originaux ; il s'agit simplement de pures sensations visuelles.Même si Bendir est devenu bimestriel, donc il va certes manquer aux accros de la B.D, il se trouve cependant que les adeptes et passionnés des bulles et des onomatopées vont retrouver le magazine sur les réseaux sociaux. Ainsi, l'on peut suivre l'actualité de la bande dessinée en Algérie ? et même ailleurs, à l'étranger ? via Facebook et Twitter.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)