Algérie

Banalisation du suivi des procès



Le tribunal de Sidi M'hamed-Alger, les artères «Abane Ramdane» et «Liberté», ne connaissent plus les cohues des premiers procès dits ceux de la «bande» en 2020! On n'attend plus les fourgons de police, ni les véhicules blindés de la Gendarmerie nationale, avec la même impatience, la même ferveur, ni la même chaleur de «chalumeau», d'il y a deux ans.Les curieux ont la conviction maintenant que les procès n'étaient plus du cinéma.
Les YouTubeurs»oraux» se sont tus et se sont tournés vers d'autres cibles!
Les audiences se tiennent maintenant avec moins de stress et moins de crainte de débordements! Au tribunal de Dar El Beïda, (cour d'Alger), là où exercent les magistrats de la «crim» 1ère instance. C'est le calme plat! Nous ne voyons plus les «supporters» des juges du siège encouragés à sévir contre ces gens!
Les seuls «bruissements» constatés sur place, proviennent de l'immense et propre guichet unique qui ne désemplit pas. Avec le nombre appréciable de communes populaires, nous comprenons aisément les chaines épisodiques qui se forment dans la vaste salle du rez-de-chaussée de la bâtisse bien gardée et protégée depuis le fameux incident de l'avocat qui avait laissé sa voiture après 17 heures trente dans le parking. Cet insignifiant incident a même vu Abderrachid Tabi, le frais ministre de la Justice, garde des Sceaux, descendre sur le bâtonnat d'Alger, y rencontrer les représentants des «robes noires «et déplorer qu'un incident aussi insignifiant, puisse attirer l'attention de plus hautes autorités et en faire, d'un bout de fil, une «pelote»!


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)