Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit samedi profondément préoccupé par la récente évolution de la situation en Libye, en particulier par l'augmentation des mouvements militaires dans la capitale Tripoli et dans ses environs, et a exhorté l'ensemble des parties libyennes à reprendre le dialogue."Les conflits armés risquent de réduire à néant les sacrifices consentis par le peuple libyen dans leur lutte pour la liberté et la dignité humaine, en particulier à ce moment crucial du processus de transition politique", affirme un communiqué publié par le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.Le secrétaire général appelle toutes les parties "à respecter leurs obligations morales et juridiques afin de protéger les civils" et à "s'abstenir de tout acte susceptible de compromettre la transition démocratique, et à reprendre le dialogue".M. Ban a réaffirmé "soutenir pleinement les efforts de son représentant spécial et de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), qui se tiennent prêts à faciliter le dialogue afin de favoriser la paix et la cohésion nationale", poursuit le texte.Les partisans du général Khalifa Haftar ont pris d'assaut le Parlement libyen dimanche après-midi et certains d'entre eux ont fait irruption dans l'enceinte du Parlement pour expulser les députés, qui ont été contraints d'ajourner la session en cours.Des échanges de coups de feu ont éclaté près du Parlement et sur les routes entre la ville et l'aéroport international de Tripoli, faisant deux morts et plus de 60 blessés, d'après des responsables du ministère de la Santé.Vendredi à l'aube, le général Haftar avait conduit son "armée nationale" auto-proclamée à Benghazi, la deuxième plus grande ville du pays, pour purger la ville des "terroristes", faisant au moins 79 morts et environ 140 blessés, selon les médias locaux.Le gouvernement intérimaire libyen a répliqué en qualifiant l'action du général Haftar de "coup d'Etat".La Libye a connu ces derniers temps une escalade de la violence et est devenue un repaire important pour les extrémistes depuis la chute de l'ancien dirigeant, Mouammar Kadhafi, en 2011.Xinhua
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Posté Le : 25/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : xinhua
Source : www.maghrebemergent.info