Algérie

Ban Ki-moon exhorte Israël à une solution immédiate Palestiniens en détention



Le chef de l'Onu s'est particulièrement inquiété du cas du prisonnier palestinien Samer Issaoui, qui observe une grève de la faim partielle depuis plus de 200 jours afin de protester contre sa détention administrative.
Le chef de l'Onu s'est particulièrement inquiété du cas du prisonnier palestinien Samer Issaoui, qui observe une grève de la faim partielle depuis plus de 200 jours afin de protester contre sa détention administrative.
Le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a exprimé, mardi, sa vive préoccupation devant la détérioration de l'état de santé des Palestiniens qui observent une grève de la faim dans les prisons israéliennes, en appelant à une solution immédiate à cette situation. Le chef de l'Onu s'est particulièrement inquiété du cas du prisonnier palestinien Samer Issaoui, qui observe une grève de la faim partielle depuis plus de 200 jours afin de protester contre sa détention administrative, une pratique israélienne consistant à incarcérer des individus en l'absence de preuves et de procédure judiciaire. "Le Secrétaire général a reçu une lettre du président palestinien, Mahmoud Abbas, et du Secrétaire général de la Ligue arabe sur cette question", a indiqué le porte-parole de Ban Ki-moon dans une déclaration. "Il a aussi exprimé ses préoccupations au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, au cours de leur dernière conversation téléphonique", a-t-il ajouté. Qualifiant de "particulièrement préoccupante" la situation des Palestiniens en détention administrative sans inculpation, le Secrétaire général a rappelé que ces détenus devraient soit être inculpés et traduits en justice avec des garanties judiciaires conformes aux normes internationales pertinentes soit libérés rapidement."Il plaide pour une solution rapide au sort des prisonniers palestiniens et rappelle l'importance pour les parties d'adhérer totalement à l'accord du 14 mai 2012 qui prévoit, notamment, le respect du droit de visite des familles des prisonniers", a souligné le porte-parole.
"Les obligations en vertu des droits de l'homme s'agissant de tous les détenus et prisonniers palestiniens sous la garde d'Israël doivent être pleinement honorées", selon lui. La semaine dernière, le Coordonnateur humanitaire des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, James Rawley, avait, lui aussi, rappelé ce principe fondamental lors de sa rencontre, à Ramallah (Cisjordanie) avec le ministre palestinien chargé de ce dossier, Issa Karadj. Deux autres Palestiniens, Tarek Kaadan et Jafar Azzedine, ont, eux aussi, entamé une grève de la faim depuis 84 jours.
Les deux hommes avaient été arrêtés le 22 novembre 2012 et placés en détention administrative pour une période initiale de trois mois et ont entamé leur grève de la faim le 28 novembre. Le 24 janvier, devant la détérioration de leur état de santé, ils ont été transférés dans un hôpital de Tel-Aviv.
Les deux hommes avaient déjà observé une grève de la faim par solidarité avec d'autres détenus palestiniens qui avaient cessé de s'alimenter en masse du 17 avril au 14 mai 2012. M. Kaadan avait été relâché en juillet et M. Azzedine en juin, avant qu'ils ne soient de nouveau incarcérés, toujours en l'absence de chefs d'inculpation.
Le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a exprimé, mardi, sa vive préoccupation devant la détérioration de l'état de santé des Palestiniens qui observent une grève de la faim dans les prisons israéliennes, en appelant à une solution immédiate à cette situation. Le chef de l'Onu s'est particulièrement inquiété du cas du prisonnier palestinien Samer Issaoui, qui observe une grève de la faim partielle depuis plus de 200 jours afin de protester contre sa détention administrative, une pratique israélienne consistant à incarcérer des individus en l'absence de preuves et de procédure judiciaire. "Le Secrétaire général a reçu une lettre du président palestinien, Mahmoud Abbas, et du Secrétaire général de la Ligue arabe sur cette question", a indiqué le porte-parole de Ban Ki-moon dans une déclaration. "Il a aussi exprimé ses préoccupations au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, au cours de leur dernière conversation téléphonique", a-t-il ajouté. Qualifiant de "particulièrement préoccupante" la situation des Palestiniens en détention administrative sans inculpation, le Secrétaire général a rappelé que ces détenus devraient soit être inculpés et traduits en justice avec des garanties judiciaires conformes aux normes internationales pertinentes soit libérés rapidement."Il plaide pour une solution rapide au sort des prisonniers palestiniens et rappelle l'importance pour les parties d'adhérer totalement à l'accord du 14 mai 2012 qui prévoit, notamment, le respect du droit de visite des familles des prisonniers", a souligné le porte-parole.
"Les obligations en vertu des droits de l'homme s'agissant de tous les détenus et prisonniers palestiniens sous la garde d'Israël doivent être pleinement honorées", selon lui. La semaine dernière, le Coordonnateur humanitaire des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, James Rawley, avait, lui aussi, rappelé ce principe fondamental lors de sa rencontre, à Ramallah (Cisjordanie) avec le ministre palestinien chargé de ce dossier, Issa Karadj. Deux autres Palestiniens, Tarek Kaadan et Jafar Azzedine, ont, eux aussi, entamé une grève de la faim depuis 84 jours.
Les deux hommes avaient été arrêtés le 22 novembre 2012 et placés en détention administrative pour une période initiale de trois mois et ont entamé leur grève de la faim le 28 novembre. Le 24 janvier, devant la détérioration de leur état de santé, ils ont été transférés dans un hôpital de Tel-Aviv.
Les deux hommes avaient déjà observé une grève de la faim par solidarité avec d'autres détenus palestiniens qui avaient cessé de s'alimenter en masse du 17 avril au 14 mai 2012. M. Kaadan avait été relâché en juillet et M. Azzedine en juin, avant qu'ils ne soient de nouveau incarcérés, toujours en l'absence de chefs d'inculpation.


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