Algérie

Ban Ki-moon



Ban Ki-moon
Il a énuméré tous les conflits en cours, de Ghaza à la Syrie et l'Irak en passant par l'Ukraine ou la Centrafrique, déplorant «une année terrible pour les principes inscrits dans la Charte des Nations unies».Les «droits de l'homme et l'Etat de droit sont attaqués» partout dans le monde, a affirmé hier le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en ouvrant la session annuelle de l'Assemblée générale de l'ONU. Il a énuméré tous les conflits en cours, de Ghaza à la Syrie et l'Irak en passant par l'Ukraine ou la Centrafrique, déplorant «une année terrible pour les principes inscrits dans la Charte des Nations unies». «Des barils explosifs (utilisés en Syrie) aux décapitations (d'otages en Irak) en passant par les attaques contre des hôpitaux, refuges de l'ONU et convois humanitaires ou les tentatives pour affamer les civils, les droits de l'homme et l'Etat de droit sont attaqués», a-t-il déploré. «Ces turbulences mettent à l'épreuve le système multilatéral», a averti M. Ban devant les représentants des 193 pays membres de l'ONU, dont de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement. «Nous devons faire davantage pour anticiper les problèmes et parvenir rapidement à un consensus politique», leur a-t-il lancé en déplorant «des divisions persistantes à propos de la Syrie». «L'horizon s'est assombri (...) les fantômes de la Guerre froide sont revenus nous hanter (et) beaucoup d'espoirs suscités par le Printemps arabe ont sombré dans la violence», a encore déclaré M. Ban. «Le nombre de réfugiés et de déplacés est au plus haut depuis la fin de la Seconde guerre mondiale» et l'ONU doit faire face à un nombre record d'urgences humanitaires, a-t-il noté. Il a aussi mis l'accent sur la propagation foudroyante de l'épidémie d'Ebola en Afrique, qualifiée de «crise sans précédent». «Il faut multiplier par vingt l'aide» aux pays les plus affectés (notamment le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone), a-t-il affirmé. Evoquant la menace jihadiste en Syrie et en Irak, il a estimé qu'elle «nécessitait une réponse internationale multiforme», ainsi qu'une «action décisive pour mettre fin aux atrocités» commises par le groupe Etat islamique et ses affiliés. «Ces groupes extrémistes représentent clairement une menace pour la paix et la sécurité internationales», a-t-il réaffirmé. «Nous affrontons aujourd'hui des défis croissants (...), l'ONU doit répondre à l'appel» des populations, a conclu M. Ban avant de passer la parole aux dirigeants qui vont se succéder à la tribune hier, dont le président américain, Barack Obama et le président français François Hollande. Succédant à la tribune au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, Barack Obama a d'emblée dénoncé hier «l'agression» de la Russie en Europe, tout en tendant la main à Moscou, appelé à choisir «le chemin de la diplomatie et de la paix» dans la crise en Ukraine. «L'agression russe en Europe rappelle une époque où les grandes nations piétinaient les petites pour poursuivre des ambitions territoriales», a déclaré M. Obama devant l'Assemblée générale de l'ONU, en présence notamment du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. «Les actions russes en Ukraine défient l'ordre mondial», a lancé le président américain en dénonçant «l'annexion» selon lui, de la Crimée par Moscou et son soutien aux séparatistes pro-russes en Ukraine. «L'agression de la Russie aura un coût», a-t-il prévenu, tout en soulignant «qu'un autre chemin était possible, le chemin de la diplomatie et de la paix». «Si la Russie prend ce chemin, nous lèverons nos sanctions», a promis M.Obama, se disant prêt à reconnaître «le rôle de la Russie pour résoudre les défis communs» posés aux deux pays. «C'est ce qu'ont fait les Etats-Unis et la Russie au cours des années passées, de la réduction de nos stocks d'armes nucléaires à la coopération pour détruire l'arsenal chimique syrien. C'est le type de coopération que nous sommes prêts à reprendre si la Russie change d'attitude», a-t-il dit.




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