Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a jugé, hier à Ouagadougou, le dialogue inévitable avec Ançar Eddine, l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du MNLA, deux mouvements maliens.
«Le dialogue est inévitable, les gens qui composent le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) ou Ançar Eddine sont nos compatriotes, ce sont des Maliens même si certains ne trouvent pas leurs positions défendables», a-t-il dit après un entretien avec le Président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
M. Diarra a souhaité que les conditions d'un dialogue soient réunies le plus rapidement possible. Il ne s'est toutefois pas avancé sur un calendrier et n'a pas dit quand Bamako comptait installer la structure promise pour le dialogue, alors que, parallèlement, se prépare une intervention armée africaine pour aider le Mali à rétablir son unité. Selon le chef du gouvernement malien de transition, le futur dialogue, censé aboutir à une paix durable et une société traitant à égalité les communautés ethniques, permettra de distinguer les revendications légitimes de celles qui ne le sont pas.
«Ces discussions ne concerneront pas les terroristes et les narcotrafiquants qui pour la plupart ne sont pas des citoyens maliens», a-t-il insisté.
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Posté Le : 18/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A M
Source : www.letempsdz.com