Algérie

Bakir, l'inattendu flop !



Quand l'ancien patron du pôle de développement sportif du Chabab est allé le chercher de Tunisie, où il émargeait au profit du CS Sfaxien, il ne savait pas combien le retour d'Islam Bakir dans le championnat algérien qu'il a quitté en 2019 après une brillante saison sous le maillot de l'ES Sétif, allait être un vrai échec.L'attaquant du CR Belouizdad ne joue plus avec l'équipe première. Aperçu par des proches du club de Laâqiba pour disputer un match de quartier, alors qu'il continuait à soigner une blessure, l'ancien sociétaire du RC Arbaâ a été congédié après avoir été convié à un conseil de discipline qui a décidé de le punir financièrement et à le mettre à la disposition de l'équipe «réserves».
En attendant probablement d'autres mesures encore plus radicales. Une «bavure» que Bakir n'est pas seul à commettre. D'autres footballeurs, des internationaux, ont fait plaisir à leurs amis et voisins de quartiers en participant avec c?ur joie à des sixtes, sur des terrains vagues, accidentés. Nombre d'entre eux ont connu la malchance de se blesser et ont été sanctionnés par leurs clubs. D'autres ont payé de leur carrière cette «démonstration» bannie par des clubs normalement constitués. Islam Bakir a fauté et paie ses errements de jeunesse. Lui qui, arrivé blessé au CRB, a dû attendre le 26 décembre pour effectuer ses premiers pas sous le maillot du Chabab. C'était lors du match du tour préliminaire de la LDC contre Gor Mahia, au stade du 5-Juillet (6-0) durant lequel il a participé pendant 17 minutes. En 7 mois, le natif de Larbaâ a fait 9 apparitions, Ligue 1 et LDC confondues, dont six comme titulaires cumulant 446 minutes. Sa dernière apparition remonte au 9 avril quand le CRB est allé ramener une précieuse victoire et la qualification en quarts de finale de Pretoria face aux Sundowns. Ce jour, Karim Bakhti lui avait donné une heure de temps pour exprimer son talent. Entre blessures, méforme, choix des entraîneurs et banc de remplaçant, Bakir a fondu. Et tout le monde a oublié pourquoi il a été recruté, lui que d'autres écuries tunisiennes et en Algérie voulaient attirer dans leur effectif mais qui a choisi le CRB pour «son projet sportif». Désormais envoyé chez les «réserves», Bakir voit le bout du tunnel s'éloigner. Lui qui, en partant en Tunisie, espérait gagner de nouveaux galons pour attirer les regards du sélectionneur national. Un pari perdu pour un jeune footballeur (24 ans) qui a tout l'avenir devant lui. Mais qui doit savoir choisir quelle voie prendre.
M. B.


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