Algérie

Bakhti Belaïb défend la politique commerciale algérienne



Bakhti Belaïb défend la politique commerciale algérienne
L'état des relations entre le FMI et l'Algérie, le contexte économique actuel marqué par la chute des cours du pétrole, la procédure des licences d'importation, la règle 51/49%, la problématique de la concurrence sur le marché intérieur, l'adhésion de l'Algérie à l'OMC et la promotion des exportations des hydrocarbures sont autant de sujets abordés entre le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, et le conseiller au département Moyen-Orient et Asie centrale auprès du FMI, Jean-François Dauphin, en visite à Alger. Les discussions se sont articulées également autour de la politique algérienne concernant les secteurs du commerce et les investissements.La visite de Dauphin à Alger entre dans le cadre des discussions annuelles menées entre cette institution de Bretton Woods et ses Etats membres, au titre de l'article IV des statuts du FMI pour l'évaluation de l'économie des pays, annonce un communiqué dudit ministère. S'agissant des répercussions de la baisse des prix du pétrole, Belaïb a fait part au représentant du FMI du déficit commercial « qui a lourdement pesé sur la balance des paiements ». D'où la décision de recourir à des « mesures de sauvegarde », à travers notamment l'instauration du régime des licences d'importation, sans pour autant toucher aux principes de la liberté du commerce.Dans ce sens, il a été expliqué à Dauphin que cette mesure, qui concerne, pour l'instant, le ciment, le rond à béton et les véhicules, était en conformité avec les règles de l'OMC, tout en lui soulignant que ces trois produits représentent à eux seuls une part importante des importations globales de l'Algérie. Concernant l'octroi des licences, le ministre a également mis en relief les règles de transparence qui régissent cette procédure. Concernant la règle 51/49%, Belaïb a précisé au chef de la délégation du FMI qu'il ne s'agissait pas d'une mesure contraignante à l'investissement étranger direct, sachant qu'elle pourrait encourager le partenariat dans tous les domaines d'activité, tout en précisant qu'« un débat informel est actuellement engagé dans la sphère économique pour l'assouplissement de cette mesure ».Pour ce qui est du processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC, tout en réaffirmant l'engagement de l'Algérie à intégrer cette organisation mondiale, le ministre a, toutefois, souligné que la priorité est accordée actuellement aux discussions avec l'Union européenne dans le sens de la révision de certaines clauses de l'accord d'association. Une fois ces discussions achevées, « le processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC sera relancé dans de bonnes conditions du fait que les blocages que connaît ce processus émanaient principalement de l'UE ». Par ailleurs, Belaïb et Dauphin ont convenu de la nécessité pour l'Algérie, dans la conjoncture actuelle, de libérer les potentialités de croissance et de faire du secteur privé la locomotive en la matière, notamment à travers la production et la promotion des exportations.




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