Baisser de rideau sur la 46e édition Foire internationale d'Alger

Le rideau est tombé, hier, sur la 46e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA) qui s'est déroulée du 29 mai au 3 juin. C'est une fréquentation en baisse, par rapport à l'édition qui la précédée. En effet, le nombre de pays participant à cette foire a été de 26 contre 28 lors de la foire de 2012. Les explications sur ce choix ont déjà été données par les responsables de la Safex. La fréquentation a, elle aussi, connu une baisse. Bien que les chiffres n'aient pas été déjà arrêtés en milieu de journée, selon certaines indiscrétions, « le nombre de visiteurs ne dépasserait pas les 350.000 contre plus de 512.000 lors de l'édition d'avant ». Là aussi, il est fort probable que la période d'examens scolaires ait dissuadé certains de faire le déplacement, en grand nombre, si l'on compare à des manifestations similaires comme le salon de l'automobile où le rush était difficile à contenir. Il va de soi que d'autres choses ont aussi manqué à cette manifestation économique et commerciale, à l'instar de l'aspect animation culturelle et artistique qui est un « ingrédient » très valorisant pour ce type de rendez-vous qui réunit des continents et des cultures diverses. Enfin, si l'on met de côté le programme du Cameroun, invité d'honneur de cette foire, et qui a permis de parler de coopération, de partenariat sud-sud, aucune journée d'étude sur, par exemple, le thème de la promotion du produit national, des crédits d'investissement, des assurances, des projets...n'a été prévue. N'empêche, beaucoup d'entreprises algériennes, surtout dans le domaine de l'électroménager, ont su profiter de cet espace pour montrer les nouveautés, que ce soit pour les produits blancs, tels les machines à laver, les réfrigérateurs, les cuisinières, ou dans l'électronique, à l'image des Smart TV et des tablettes tactiles. Un large éventail est proposé aussi bien par le secteur privé qui compte une dizaine de marques que par le secteur public avec l'Enie, l'Eniem, Sonaric. C'est le réveil aussi pour les entreprises du secteur industriel national qui bénéficient d'un véritable plan de sauvetage avec le secteur des peaux et cuirs, du textile. Ce dernier a réussi tout récemment à arracher un programme de partenariat avec les industriels turcs. Elles ont bénéficié, à cet égard, d'une grande attention du ministre du Commerce qui leur a consacré, samedi, une visite spéciale d'encouragement.