Algérie

Baisser de rideau de la campagne électorale Elections locales



Baisser de rideau de la campagne électorale                                    Elections locales
C'est le baisser de rideau aujourd'hui à minuit de la campagne électorale pour les locales du 29 novembre.
C'est le baisser de rideau aujourd'hui à minuit de la campagne électorale pour les locales du 29 novembre.
La campagne, qui s'est étalée sur 21 jours, a été caractérisée, de l'avis de beaucoup, par un manque d'engouement de la part des citoyens. Si tous les chefs de parti ont appelé à une participation massive aux prochaines joutes, ils ne l'ont pas fait pour les mêmes raisons. Les uns estiment qu'il faut participer pour échapper à la pression étrangère, certains pour rendre difficile la fraude électorale, et d'autres pour consolider les réformes initiées par le chef de l'Etat. Toujours est-il que ce week-end, a été fort chargé pour les états-majors des partis qui ont eu à c'ur de négocier le dernier grand virage de la campagne. Le SG du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, était vendredi à Tizi-Ouzou, où il devait déclarer dans un meeting que «la consolidation de la stabilité passe par le rétablissement de la confiance entre les élus et les citoyens». L'ancien Premier ministre a même loué les vertus des structures sociales traditionnelles en émettant le souhait de voir les assemblées élues «renouer avec la pratique ancestrale de démocratie participative, incarnée par Tadjemaït pour la gestion des affaires communautaires». Et le conférencier de juger que «les élus sont suffisamment dotés de prérogatives pour s'acquitter au mieux de leur mission». Ouyahia s'est félicité du reste de ce que l'Algérie ait prêté de l'argent au Fonds monétaire international, en considérant ce geste comme la preuve de la bonne santé financière du pays. Evoquant la lutte contre les fléaux sociaux, le chef du RND s'est dit «favorable à la peine de mort dans trois cas : la prise d'otage, le trafic de stupéfiants et le détournement de deniers publics». Pour sa part, le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Bouguerra Soltani a déclaré à partir de Ouargla que «l'Algérie a les capacités et compétences nécessaires» pour relever le défi du développement. Selon lui «la défaillance réside dans le mauvais choix des hommes». «Un changement radical des mentalités a-t-il ajouté est susceptible d'aider à dépasser les discours sans suites et d'opérer un changement dans la situation actuelle du pays, allant dans le sens de l'intérêt général». Le chef du MSP a défendu en outre l'idée d'une «approche qui privilégie l'équilibre régional dans lequel la wilaya de Ouargla aura les mêmes opportunités de développement offertes aux régions du nord du pays, à travers des programmes sectoriels structurants». S'adressant plus particulièrement aux «jeunes», Soltani, a plaidé pour «la préservation de l'unité nationale, eu égard aux tensions dans certains pays voisins du sud du pays». Il a expliqué que «la stabilité de l'Algérie est étroitement liée à la stabilisation de la situation dans ces pays et à leur développement économique». De son côté, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a animé ce vendredi à la salle omnisport de Bachdjarrah (Alger), un meeting de campagne dans lequel il a déploré «les maigres budgets alloués aux assemblées élues et le manque voire l'absence de la fiscalité locale». Selon lui, «ceci entrave la mise en 'uvre des projets prioritaires rendant difficiles les conditions de la vie quotidienne». Les priorités du FFS concernant Bachdjarrah sont les infrastructures routières, l'eau, le logement, l'hygiène et l'environnement a précisé Laskri. Il a soutenu que le FFS milite pour «la mobilisation populaire pour un changement démocratique pacifique, la gestion intègre et l'investissement dans les questions prioritaires en toute transparence notamment dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme en faveur du développement et de la création de l'emploi». Pour Laskri, «l'armée doit rester loin de la politique tout en défendant l'intégrité territoriale et la stabilité du pays». «Il est impératif de défendre les intérêts du pays au plan international et de protéger les ressources nationales au profit des générations montantes», a-t-il clamé. Pour sa part, à partir de Constantine, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a soutenu que «l'Etat algérien, sous la férule du FLN, a toujours fait de la gratuité de l'éducation et des soins, du logement social et du soutien aux prix des produits de première nécessité, des constantes de sa politique, en application des principes de la déclaration du 1er Novembre». Belkhadem a insisté du reste sur la décentralisation qui selon lui est "la plus grande des réformes qu'il importe de concrétiser aujourd'hui». Le FLN, a-t-il ajouté «attache une telle importance à la décentralisation qu'il convient de ne pas la confondre avec la déconcentration». Evoquant l'hymne national que d'aucuns reprochent au FLN de l'utiliser à son profit, le conférencier soutiendra que «ce n'est pas Belkhadem qui a écrit Kassaman et c'est tant mieux que le nom du FLN y soit cité». Pour Belkhadem «l'hymne national, met, dans l'une de ses strophes, l'emblème national au dessus de tout». Ce qui à ses yeux prouve que la «sacralité de l'intérêt général est inscrite pour les Algériens dans leur propre hymne national». De son côté, la SG du Parti des travailleurs (PT) Louiza Hanoune, a appelé jeudi depuis Djelfa, à «une révision de la loi électorale et du code régissant les assemblées locales à l'effet de conférer des prérogatives qui leur permettront de remplir leur rôle dans le soutien de l'activité économique créatrice de richesses et d'emplois». "Nos candidats, a affirmé Hanoune, ne sont ni des opportunistes, ni des intrus, mais ont été choisis parmi les militants et partisans du PT, qui sont des fellahs, travailleurs, retraités, des jeunes et des femmes». Quant au président du Parti national algérien (PNA), Youssef Hamidi, il a appelé à partir d'Aïn-Defla à la dissolution de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej). Il a expliqué que ce dispositif «n'encadre pas de projets productifs». «Telle qu'elle se présente aujourd'hui, a-t-il ajouté, cette Agence ne soutient que des projets relatifs au secteur du transport, alors qu'elle devrait s'intéresser à des projets utiles pour l'économie nationale à l'instar de l'agriculture». Mais le conférencier s'est dit favorable pour l'effacement des dettes des jeunes contractées dans le cadre de l'Ansej, comme cela été le cas pour les agriculteurs. Il a aussi préconisé «la création d'une banque qui accorderait des crédits sans intérêts aux jeunes et pour une véritable réforme des institutions financières du pays».
La campagne, qui s'est étalée sur 21 jours, a été caractérisée, de l'avis de beaucoup, par un manque d'engouement de la part des citoyens. Si tous les chefs de parti ont appelé à une participation massive aux prochaines joutes, ils ne l'ont pas fait pour les mêmes raisons. Les uns estiment qu'il faut participer pour échapper à la pression étrangère, certains pour rendre difficile la fraude électorale, et d'autres pour consolider les réformes initiées par le chef de l'Etat. Toujours est-il que ce week-end, a été fort chargé pour les états-majors des partis qui ont eu à c'ur de négocier le dernier grand virage de la campagne. Le SG du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, était vendredi à Tizi-Ouzou, où il devait déclarer dans un meeting que «la consolidation de la stabilité passe par le rétablissement de la confiance entre les élus et les citoyens». L'ancien Premier ministre a même loué les vertus des structures sociales traditionnelles en émettant le souhait de voir les assemblées élues «renouer avec la pratique ancestrale de démocratie participative, incarnée par Tadjemaït pour la gestion des affaires communautaires». Et le conférencier de juger que «les élus sont suffisamment dotés de prérogatives pour s'acquitter au mieux de leur mission». Ouyahia s'est félicité du reste de ce que l'Algérie ait prêté de l'argent au Fonds monétaire international, en considérant ce geste comme la preuve de la bonne santé financière du pays. Evoquant la lutte contre les fléaux sociaux, le chef du RND s'est dit «favorable à la peine de mort dans trois cas : la prise d'otage, le trafic de stupéfiants et le détournement de deniers publics». Pour sa part, le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Bouguerra Soltani a déclaré à partir de Ouargla que «l'Algérie a les capacités et compétences nécessaires» pour relever le défi du développement. Selon lui «la défaillance réside dans le mauvais choix des hommes». «Un changement radical des mentalités a-t-il ajouté est susceptible d'aider à dépasser les discours sans suites et d'opérer un changement dans la situation actuelle du pays, allant dans le sens de l'intérêt général». Le chef du MSP a défendu en outre l'idée d'une «approche qui privilégie l'équilibre régional dans lequel la wilaya de Ouargla aura les mêmes opportunités de développement offertes aux régions du nord du pays, à travers des programmes sectoriels structurants». S'adressant plus particulièrement aux «jeunes», Soltani, a plaidé pour «la préservation de l'unité nationale, eu égard aux tensions dans certains pays voisins du sud du pays». Il a expliqué que «la stabilité de l'Algérie est étroitement liée à la stabilisation de la situation dans ces pays et à leur développement économique». De son côté, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a animé ce vendredi à la salle omnisport de Bachdjarrah (Alger), un meeting de campagne dans lequel il a déploré «les maigres budgets alloués aux assemblées élues et le manque voire l'absence de la fiscalité locale». Selon lui, «ceci entrave la mise en 'uvre des projets prioritaires rendant difficiles les conditions de la vie quotidienne». Les priorités du FFS concernant Bachdjarrah sont les infrastructures routières, l'eau, le logement, l'hygiène et l'environnement a précisé Laskri. Il a soutenu que le FFS milite pour «la mobilisation populaire pour un changement démocratique pacifique, la gestion intègre et l'investissement dans les questions prioritaires en toute transparence notamment dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme en faveur du développement et de la création de l'emploi». Pour Laskri, «l'armée doit rester loin de la politique tout en défendant l'intégrité territoriale et la stabilité du pays». «Il est impératif de défendre les intérêts du pays au plan international et de protéger les ressources nationales au profit des générations montantes», a-t-il clamé. Pour sa part, à partir de Constantine, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a soutenu que «l'Etat algérien, sous la férule du FLN, a toujours fait de la gratuité de l'éducation et des soins, du logement social et du soutien aux prix des produits de première nécessité, des constantes de sa politique, en application des principes de la déclaration du 1er Novembre». Belkhadem a insisté du reste sur la décentralisation qui selon lui est "la plus grande des réformes qu'il importe de concrétiser aujourd'hui». Le FLN, a-t-il ajouté «attache une telle importance à la décentralisation qu'il convient de ne pas la confondre avec la déconcentration». Evoquant l'hymne national que d'aucuns reprochent au FLN de l'utiliser à son profit, le conférencier soutiendra que «ce n'est pas Belkhadem qui a écrit Kassaman et c'est tant mieux que le nom du FLN y soit cité». Pour Belkhadem «l'hymne national, met, dans l'une de ses strophes, l'emblème national au dessus de tout». Ce qui à ses yeux prouve que la «sacralité de l'intérêt général est inscrite pour les Algériens dans leur propre hymne national». De son côté, la SG du Parti des travailleurs (PT) Louiza Hanoune, a appelé jeudi depuis Djelfa, à «une révision de la loi électorale et du code régissant les assemblées locales à l'effet de conférer des prérogatives qui leur permettront de remplir leur rôle dans le soutien de l'activité économique créatrice de richesses et d'emplois». "Nos candidats, a affirmé Hanoune, ne sont ni des opportunistes, ni des intrus, mais ont été choisis parmi les militants et partisans du PT, qui sont des fellahs, travailleurs, retraités, des jeunes et des femmes». Quant au président du Parti national algérien (PNA), Youssef Hamidi, il a appelé à partir d'Aïn-Defla à la dissolution de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej). Il a expliqué que ce dispositif «n'encadre pas de projets productifs». «Telle qu'elle se présente aujourd'hui, a-t-il ajouté, cette Agence ne soutient que des projets relatifs au secteur du transport, alors qu'elle devrait s'intéresser à des projets utiles pour l'économie nationale à l'instar de l'agriculture». Mais le conférencier s'est dit favorable pour l'effacement des dettes des jeunes contractées dans le cadre de l'Ansej, comme cela été le cas pour les agriculteurs. Il a aussi préconisé «la création d'une banque qui accorderait des crédits sans intérêts aux jeunes et pour une véritable réforme des institutions financières du pays».


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