Au cours d'une conférence de presse qu'elle a organisée hier en son siège du Coudiat pour communiquer le bilan des actions qu'elle a développé durant l'année écoulée dans le cadre de la sensibilisation sur les dangers de la route en même temps que le bilan des accidents de la route enregistrés en 2015, la sûreté de wilaya de Constantine a revendiqué la même année le chiffre de 11.778 actions pédagogiques de sensibilisation que ses unités ont entreprises en direction de plusieurs catégories de la population, notamment le milieu scolaire du primaire. « Ces actions réelles ont eu un impact positif sur la circulation routière et son corollaire, les accidents de la circulation, puisque nous avons enregistré une baisse de 240 accidents, chiffre qui représente 40,23% de moins que celui enregistré en 2014 », a déclaré, non sans satisfaction, le rapporteur de ce bilan, le commissaire Hadj-Aissa Mohamed Béchir. La sûreté de wilaya a tenu à associer à cette conférence de presse les représentants de la direction des transports de la wilaya, les membres de l'association civile « La sécurité routière » de la wilaya, son partenaire habituel, ainsi que des élèves du lycée Youghourta, voisin de son siège. Dans ce cadre, le représentant de la direction des transports a mis à profit cette opportunité pour communiquer le contenu de la dernière instruction ministérielle qui fait obligation aux auto-écoles d'ajouter au programme technique d'apprentissage dispensé aux candidats au permis de conduire des cours théoriques et pratiques dans la mécanique auto et les soins primaires à apporter aux accidentés de la route. « Parce que les statistiques faites par l'Organisation mondiale de la sécurité routière indiquent que parmi une centaine d'accidentés de la circulation, 40 décèdent sur les lieux de l'accident parce qu'ils n'ont pas reçu les premiers soins ». Les lycéens qui ont été invités ont beaucoup apprécié cette rencontre, avouant avoir appris des choses essentielles sur la sécurité routière en général et certaines dispositions à prendre en cas d'accident. Ils ont été également impressionnés par le nombre des accidents de la route et les victimes qu'ils font chaque année. « Moi, j'ignorais, par exemple, que le fait de fuir après avoir provoqué un accident, mortel ou non, est sévèrement puni par la loi en tant que « délit de fuite », a commenté un lycéen qui a jugé à la fin que de telles initiatives gagnent à être développées dans les trois cycles de l'éducation ainsi que dans les centres de formation professionnelle et les universités. Et les organisateurs de lui répondre que ces milieux sont régulièrement inscrits dans les programmes de sensibilisation qu'ils développent chaque année.
Posté Le : 09/02/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A M
Source : www.lequotidien-oran.com