Algérie

Baisse des recettes en perspectives !



Baisse des recettes en perspectives !
La baisse des cours du pétrole amorcée il y a plus d'une semaine devrait s'inscrire dans la durée, d'après les spécialistes de l'énergie.
Durant le mois de mai seulement, les prix du pétrole ont chuté d'au moins 15% et ils devraient encore baisser au second semestre 2012, la demande devant s'adapter à un ralentissement de l'économie mondiale, alors que les tensions géopolitiques semblent s'apaiser, a déclaré Peter Voser, directeur général de Royal Dutch Shell à l'agence Reuters le 5 juin. Cependant, «à plus long terme, les fondamentaux militent pour une hausse du prix», selon certains experts. Selon lui, «une partie des éléments géopolitiques qui avait été la cause de la volatilité des prix au cours des derniers mois est moins opérante, ce qui fait que nous avons un repli des cours, qui devrait se poursuivre au long du second semestre». Les spécialistes estiment que depuis la reprise, en avril, des discussions entre l'Iran et les principales puissances occidentales (plus la Chine et la Russie), la prime de risque liée au dossier iranien a complètement disparu des cours du brut. Néanmoins, les spéculateurs parient sur une baisse de la demande en énergie aux Etats-Unis, en Chine et en Europe, en raison de la crise européenne et du ralentissement de la croissance en Asie.
Dans son rapport mensuel de mai dernier, l'Agence internationale de l'énergie avait, quant à elle, livré des prévisions quelque peu différentes, affirmant notamment que «la tendance des fondamentaux de marché pour le reste de l'année reste hautement incertaine et les risques géopolitiques vont probablement maintenir les prix à un niveau élevé». Elle avait ainsi prédit que les prix restent «élevés cette année en raison des tensions persistantes entre l'Iran et l'Occident, et ce, malgré une amélioration considérable des approvisionnements mondiaux liée à la reconstitution des stocks». La chute des cours à moins de 100 dollars, si elle devrait se poursuivre ne sera pas sans incidence sur les recettes d'hydrocarbures de l'Algérie. La crise de la fin de l'année 2008 avait fait chuter ces revenus de moitié passant de 76 milliards de dollars cette année-là à 45 milliards de dollars l'année suivante. Environ, 50 à 60% du budget de l'Etat est financé par la fiscalité pétrolière.




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